Wellington

Bonjour tout le monde!


Avec le beau temps, la Nouvelle-Zélande prend un nouveau visage! Tout a commencé hier soir par le coucher de soleil au dessus des moutons, vu depuis la résidence de Massey University. J'ai toujours été sensible à un coucher de soleil sympa... Donc là c'est bon, je valide le pays! Et puis, pareil, rien que pour l'université de Quentin, c'est plutôt positif : ça permet de la voir sous un jour nouveau, qui n'est pas plus mal.

Le lendemain, profitant de cette veine de beau temps, on file à Wellington, Quentin jouant à la fois le chauffeur et le guide touristique. Sur la route, arrivée sur le Pacifique : je redécouvre un océan que j'aime particulièrement, sous un jour nouveau mais ma foi pas mal non plus! La route qui mène à la grande ville du coin est super jolie, et passe par tout un tas de paysages différents mais qui valent tous le coup. Juste un peu de stress au début, vu que les kiwis roulent à gauche, mais Quentin maîtrise : grande classe sur les routes tortueuses de NZ!

La ville elle même semble un peu faite de bric et de broc, au premier abord. Il n'y a vraiment pas deux bâtiments pareils, des sculptures de pseudo inspiration maori un peu partout, aucune ne ressemblant vraiment à quelque chose, mais en fait l'ensemble est vraiment sympa. En plus il y a des collines partout, des gens de toutes sortes et hauts en couleurs partout, plein de petites rues sympas, et un petit air de San Francisco que je ne m'attendais pas à trouver ici mais qui fait son petit effet! Bon évidemment, il y a aussi des particularités locales : il se trouve qu'il pleut pas mal, cherchez l'astuce pour protéger les piétons qui attendent pour traverser...

Quelques exemples de rues et bâtiments, pour vous donner un petit goût de ce à quoi ressemble la ville : il parait qu'elle gagne beaucoup à être vue sous un rayon de soleil, ce qui est fréquent mais ne dure pas longtemps, j'en ai donc profité! Ce qui est cool, c'est que la plupart des immeubles sont récents, et les architectes qui n'ont pas eu l'air d'avoir eu affaire à trop de contraintes locales ont pu se lâcher, ce qui permet en fait d'arriver à des trucs pas trop mal, souvent. Et puis pas mal de jeux de reflets un peu partout, souvent assez chouettes, du coup! Enfin, je trouve, vous vous avez le droit de trouver ça nuuul, pour ne citer personne...

Dans le genre statue, j'ai été mauvaise langue : ce bronze du monsieur distingué avec son chien est rigolo, et ressemble à quelque chose. En plus, comme il est en plein milieu d'une toute petite rue piétonne, ça rend pas mal.
En revanche, à l'autre bout de la rue piétonne... Avouez qu'on se demande un peu ce que cette toupie, recouverte de signes cabalistiques, fait là! Quentin à l'air de se gratter un peu la tête... En même temps, faut reconnaitre, c'est déjà de la belle toupie, là. (et puis ça me permet de mettre des photos avec des gens, c'est toujours plus vivant! Ou presque...)
Devant tant de mystère, on ne peut vraiment rien faire d'autre qu'aller se restaurer : ça tombe bien, Ernesto, moyennant pas mal de finances, offre des brunchs pantagrueliques avec des oeufs pochés super bons, et un bacon excellent : on ne s'est pas posé de questions trop longtemps sur les statues.

L'intérêt des villes avec des collines partout, c'est de pouvoir les admirer de haut, pour avoir une vue d'ensemble. Dans cette optique, Quentin, qui commence à connaître les bons coins, m'emmène au jardin botanique. J'avoue, j'étais un peu sceptique au début, mais ayant déjà un précédent de faux bond sur plan botanique au compteur, je me suis dit qu'il fallait faire preuve d'un peu d'ouverture d'esprit, et lui faire confiance. On se cogne donc une montée bien raide, à pattes, méprisant le funiculaire, jusqu'au point de vue, où effectivement, ça vaut le coup : rien, à dire, Quentin est un vrai kiwi en devenir!

On arrive même pas essouflés au débarcadère du funiculaire, où Quentin se fait aussitôt alpaguer par un groupe de demoiselles pour la photo : pas de souci, en vrai professionnel il sait faire preuve de sérieux face à l'ampleur de la tâche.














De l'autre côté, dans notre dos, le jardin ouvre sur la partie plutôt cossue de Wellington : des maisons plutôt pas mal, perdue dans la forêt, semble offrir une vue vraiment sympa à leurs occupants... Devant la première qu'on vu de près, la Rolls donne une petite idée des moyens dont disposent les habitants du voisinage : c'est pas demain la veille que la résidence de Massey y déménagera... Dommage. En plus, avec le port juste en dessous, tout le monde serait à pied d'oeuvre pour partir à la découverte de l'île du Sud, en ferry, ça aurait pu être un vraiment bon plan!

On se contente nous de faire un tour dans le jardin des roses, occasion de céder au super kitch, et pour Quentin de faire des blagues : ça devait être l'heure du déjeuner pour certains, nous nous retrouvons pris dans de violentes odeurs de sandwich. Et pourtant, impossible de mettre le nez sur la fleur Ymichon...

Nous finissons par redescendre, je prends au passage une photo "intéressante" : les avis divergent, pour certains le simple fait d'avoir pris ce pont en photo serait déjà à lui seul une exagération de l'importance qu'il faut lui accorder. Bah je sais pas, je trouvais ça rigolo... C'était un peu une journée à photos d'artiste, vous avez de la chance vous n'imaginez même pas celles que je vous épargne.

On passe assez vite, donc, et nous montons au Mont Victoria, dont la vue à 360, encore mieux que celle du jardin botanique, nous permet d'embrasser toute la baie de Wellington. On en profite pour faire une petite séance photo, et oui, cette fois ci sur l'une d'entre elles je suis dessus! Bon je l'ai mise parce que c'est la seule... On essayera de faire mieux la prochaine fois!

Comme on a fait beaucoup de sport aujourd'hui, bon sauf la dernière montée où on était plus en voiture, il faut bien l'avouer, on s'est dit qu'il était temps d'aller se requinquer. ça tombe bien, le carnet d'adresse de Quentin lui permet d'inclure dans la visite un pub irlandais très cool, on ne se fait pas prier pour déguster une petite bière! Et puis en fait on ne s'arrête pas là : place aux wedges...
Les wedges, c'est juste un plat monstrueux, placé de façon complètement incompréhensible dans les "lights dishes" : des patates, du fromage fondu, des lardons, le tout en grande quantité, et accompagné d'un petit bol de crème fraiche... La crème fraiche, c'est pour la deuxième moitié des patates : quand le fromage fondu et les lardons sont finis, il faut bien accompagner quand même...

Heureusement qu'on avait deux heures de route au retour, ça nous a permi de digérer avant d'arriver et de faire les courses! Et oui, courses, parce que demain, nous partons pour 3 jours descendre en canoé et kayak la Wanganui river : vous n'aurez probablement pas beaucoup de nouvelles d'ici là, mais j'espère par contre de belles photos dès que possible!

Et sur ce je vous laisse : avec un réveil à 5h demain matin, et les sacs même pas encore fait, il ne va pas falloir tarder!