dimanche 19 avril 2009

Skyline boulevard

Bonjour tout le monde!


Vous vous en êtes sans doute aperçu, c'est l'été! Ah non, peut-être pas pour tous ceux qui sont à un endroit du monde où il pleut encore, mais ici, en Californie, il fait super beau. (Mon but n'est pas du tout de dégouter ceux qui sont sous la pluie, vous vous en doutez bien, ça ne se ferait pas.) Par exemple, au moment où j'écris cet article, il est 8h du soir, il fait 25°, je suis en short claquette, il a fait super beau toute la journée et tout le monde a passé des heures au soleil, les cigalles chantent sans discontinuer (ah, non, pardon, ça c'est le kégérator qui ronronne), bref c'est l'été!
Hier, pour profiter à la fois du week-end, de l'été et de la région, la Mustang a repris du service : c'est bon, c'est toujours le moyen idéal pour profiter à fond des environs.

Je vous ai déjà parlé des collines, entre Stanford et le Pacifique, les fameuses collines qui bloquent le froid et les nuages. On pourrait penser que si près du Pacifique, ça caillerait vu que l'eau est encore à moins de 15°, mais non : les collines bloquent tout ce qui pourrait venir altérer la température ou le ciel bleu impeccable du campus. C'est tout de même bien fait! Nous avions déjà été nous balader des deux côtés, côté océan ou côté baie, mais restait à découvrir la ligne de crête : Skyline Boulevard. Harry y avait déjà fait un tour, hier c'est avec Laetitia et Damien que nous avons été jeter un coup d'oeil. Le campus est beau, mais c'est pas pour ça qu'on va rester enfermés dedans.

Je vous rassure tout de suite, on n'est pas encore devenus complètement américains non plus, pas question de ne faire que de la voiture! Laetitia nous a emmenés d'un bond pas dans la forêt, pour une petite balade de trois heures. En fait moi ça faisait vraiment longtemps que je n'avais pas eu l'occasion de faire un petit tour en sous-bois comme ça, c'est faisait vraiment du bien. En plus, dans une forêt, c'est cool : il y a des arbres... Regardez Damien et Laetitia, si ça ne les rend pas heureux!



Bon par contre, on ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs, gros bobo au pouce. En plus, c'est les plus terribles, c'est les gros bobos qu'on ne sait pas d'où ils viennent : si ça se trouve, c'est une bêêêête! Heureusement, Damien, sapeur (camembert) pompier, est l'homme de la situation ; après une analyse aussi pertinence qu'il a l'air concentré, le verdict tombe : "bon, bah attends un peu, ça va passer..." Les capacités de notre chirurgien perso étant sans limites, je peux vous rassurer tout de suite (je sens votre inquiétude poindre) : on a attendu un peu, c'est passé. La vilaine bête n'était pas si méchante que ça, malgré l'air super sauvage qu'elle devait très certainement avoir.


Après toutes ces émotions, un peu de sérieux. C'est pas le tout de rigoler, le thème du homework de cette semaine, c'est la macro : c'est parti! Me voilà donc, à plat ventre, rampant pour me rappocher de ma proie (qui ne risque pas de bouger, c'est une fleur...), roulant sur le dos pour avoir l'angle parfait... Du grand art. (le cirque est un art, oui oui oui!) Du coup, inspirée, Laetitia s'y met aussi, d'où la photo : le plus marrant dans les macros, c'est quand même le photographe, super concentré et louchant sur un objectif parfaitement immobile à 40cm de son nez... Plus parfois un Damien astucieusement caché dans la photo...
Deux biches sont quand même venus donner un petit pendant faune à la flore locale, et ça n'était même pas par jalousie de ne pas être sur la photo : elles sont parties dans les fourrés avant que je ne puisse leur tirer le portrait. Je suis d'accord ça n'était que des biches, on ne rate pas grand chose, mais le cadre était sympa, je suis deg quand même!



Après la balade, ce qui aurait été cool, ça aurait été de faire un petit tour sur la plage. Mais vous me rappelez le rôle des collines sur lesquelles nous faisions les marioles, déjà? Ah, oui, bloquer les nuages... Depuis le temps, autant vous dire que tous ces nuages en avaient marre d'être bloqués, et quand ils nous ont vu débarquer comme des fleurs sur la Highway one ils ne se sont pas privés de se jeter sur nous. Le tout dans un froid de gueux, c'est vraiment dingue ce que ça caille sur le Pacifique! Honnêtement, il faisait au moins -8000. Dans ce cas, il faut avoir le courage de fuir... Mais la limite des nuages était tellement nette, c'était impressionnant. On est passé dans un petit village dont la moitié était dans le brouillard, l'autre moitié était en plein soleil, ça fait super bizarre! Et les nappes de nuages qui descendent le long des petites collines donnent un effet très mystérieux, voire romantique, au paysage... C'est assez sympa de voir le déferlement, au ralenti, poursuivre la voiture!


Cependant n'allez pas croire que ce soit dans notre caractère de fuir au hasard, même devant des trucs aussi effrayants. Mûs par l'instint qui nous tient lieu d'intelligence, nous nous retrouvons dans un petit resto très sympathique, beaucoup de cachet, et dont les burgers ont une excellente réputation. En plus c'est un peu un fast food des campagnes (il est sur Alpine Road, pour ceux qui sont intéressés), et ça tombait bien on était un peu pressés. Avec un emploi du temps comme celui de nos WE, en même temps, qui s'en étonnerait... La réputation des burgers en question n'était pas surfaite, bien nous en a pris!


Je ne sais pas si je vous en ai déjà parlé, dans mon département j'ai un copain qui est batteur dans un groupe de blues, à San Francisco. Une fois n'est pas coutûme, ils se sont déplacés, pour jouer à Stanford, au COHO, le bar qui est en plein milieu du campus. Je ne pouvais pas faire moins que d'aller voir! Surtout que j'avais déjà vu le groupe jouer et ils ne sont vraiment pas mauvais, ça valait le coup. C'est pour ça que j'étais un peu pressé, pour les burgers... Outre le batteur, qui est forcément bon vu que c'est celui que je connais, il y avait aussi un type qui jouait de l'harmonica qui était très fort, ça rendait vraiment bien avec les rythmes de blues! Damien a pu profiter de l'occasion pour jouer au photographe, pendant que je discutais avec Laetitia et Marc qui nous a rejoint complètement par hasard. Du coup trop cooool, je suis sur la photo! Petit clin d'oeil aux connaisseurs, la bière c'était de la Blue Moon, toujours aussi bonne avec son petit goût d'orange...


Le rythme s'accélérant un peu, certains n'ont pas pu résister et ont commencé à danser, notamment deux couples probablement tout droit sortis du département de danse de Stanford. Leur style sur les musiques un peu lente rendait super bien! Par contre, sur des rythmes plus rapides, Laetitia et Damien étaient bien sûr les stars de la piste. Bah oui, je sais bien, il faut toujours que les français se fassent remarquer, que voulez-vous que j'y fasse... Ils sont incorrigibles. (et j'ai eu du bol, personne n'a pris de photo quand c'était moi, pas de traces!)

Une fois le concert fini, nous avons laissé le campus derrière nous, pour partir vers de nouveaux horizons dans le soleil couchant, tel Lucky Luke au meilleur de sa forme.
Ok, j'en rajoute un peu, là, surtout qu'il faisait déjà nuit, mais j'avais des photos qui se prétaient bien à une envolée lyrique! Et nous sommes vraiment sortis du campus, même si ça n'était pas pour pas pour aller trop loin. C'est juste qu'il y avait un petit barbec de voisinage/colloc chez une copine, dans Palo Alto; avec l'assurance de pouvoir faire griller quelques shamalows, on ne va pas se débiner... Et pour faire des Tam Tan sur la braise, aussi, je connaissais pas mais c'est pas mal! C'est des petits gâteaux australiens genre chocolat caramel, qui fondent un peu et font un truc informe, pas évident à manger et on se brûle en défaisant le papier d'alu, mais c'est super bon... The best -pause- thing -pause- Eeeeeeever, oh my god, dixit notre australienne de service qui nous a fait découvrir ça. Pas de bol les biscuits ne se trouvent qu'en Australie, donc l'exploit ne va pas être évident à réitérer, mais c'est une recette à noter!


Juste pour terminer, une dernière petite photo de fleurs dans ledit soleil couchant : on n'a pas fini de rigoler, avec ce cours! A bientôt tout le monde!

mardi 14 avril 2009

Stanford

Bonjour tout le monde!


Je me doute bien que vous vous en doutiez un peu, je suis effectivement de retour à Stanford. Vu le retard avec lequel j'avais écrit les derniers articles, en même temps...
Mais je me suis dit que c'était l'occas de vous donner un petit aperçu de ce à quoi ressemble le campus et ses alentours! Après tout, le moins qu'on puisse dire c'est qu'il est pas mal, et ça fait maintenant 18 mois que j'y habite, vous avez le droit de savoir un peu à quoi ça ressemble.
Déjà, comme vous avez pu le voir sur la première photo, le campus n'est pas tout près tout près de San Francisco. On devine plutôt qu'on ne voit le skyline, en arrière fond sur la toute première photo de l'article! (Si si, cliquez dessus pour l'agrandir, vous verrez) Mais il y a des jours bien clair où on voit jusqu'au Bay Bridge, c'est pas mal non plus, je vous incite à venir y voir par vous même.

Pour les premières photos que je mets, j'ai pris un peu de recul pour avoir une vue d'ensemble, vous avez donc le droit à une visite du dish. Le dish, c'est comme ça qu'on appelle les petites collines derrière le campus, là où on va courir, je crois que je vous en ai déjà parlé. Et ce coin est la preuve que comme l'X, le campus de Stanford est plutôt dans la campagne qu'à la ville! Bon, ok, la différence avec l'X c'est qu'ici il y a quand même trois côtés qui donnent sur Palo Alto, et que le campus est une vraie ville en lui même... Mais il y a toujours ce côté campagne sympa, toujours plus agréable pour les footing, moi j'aime bien.
Ça fait très comté, même, parfois, pour les fans du seigneur des anneaux...


















Du coup, juste pour le plaisir, et en référence à l'arbre blanc, l'arbre mort du dish!









Comme je vous le disais, petite prise de recul sur le campus. Comme vous pouvez le voir, on est loin de San Francisco, par contre on a les pieds dans la baie! Avec, de l'autre côté des collines en face, la sierra Nevada.









Entre les étudiants qui font leur footing, il y a toujours des tas de petites familles qui vont faire leur balade! En plus, là c'est samedi, il y a un monde fou. Vous n'imaginez même pas le nombre de voitures garées au pied des collines, c'est dingue! Tous les écolos qui viennent prendre leur bol d'air pur, en venant en pick-up... J'exagère, j'exagère, il y a tout un tas de Prius, aussi. Mais quand même, pour venir faire une balade, ils pourraient venir en vélo...








Petit instant plaisir, vous avez peut-être l'impression que cette photo est encore une photo de Stanford vu de haut avec la baie derrière, et c'est tout, mais pas du tout! Là, c'est la descente... Et je dois dire que c'est toujours un moment cool lors du footing, ça grimpe quand même un peu, avant!




Une petite photo de coucher de soleil, je suis sûr que ça vous avait manqué! Et puis d'une part il ne faudrait pas que je perde la main, et d'autre part que vous voyez pourquoi le dish s'appelle le dish. Répétez après moi : une antenne parabolique? A dish antenna!
Les collines entre nous et le Pacifique donnent aussi assez souvent des effets très cools avec les nuages, là ils débordent un peu et le soleil en profite pour se cacher derrière, le liseré doré qui en résultait était pas mal...




La nuit tombant, il a bien fallu rentrer. Profitons-en pour faire un petit tour dans le Main Quad, symbole du campus! (ok, je bluffe, c'était pas le même soir, mais on va faire semblant, pour la petite histoire...)
Il y avait une lune cool, en plus, les bourgeois de Calais avaient l'air de se régaler.






Memorial Church aussi a eu droit à son lot de photos, comme vous avez pu voir. En même temps, vu qu'elle est sur un peu toutes les photos des articles qui parlent de Stanford d'où qu'ils soient, je n'allais pas rester en reste! Dans l'ambiance lunaire du moment, je trouvais ça assez photogénique, aussi, c'est pour ça.


Mais donc voilà, c'était un premier aperçu du campus, la suite viendra probablement un jour! Le cours de photo qu'Harry et moi prenons pour ce dernier quarter nous force à sortir de temps en temps, donc je pourrai sans doute vous permettre de jeter un coup d'oeil à d'autres coins et recoins de Stanford. A bientôt!

dimanche 5 avril 2009

Derniers jours à New York

Bonjour tout le monde!

Le dernier WE passé sur la côte Est aura été assez relax. Entre brunchs et balades, vous commencez à connaître ce qu'a été notre rythme! Là, en l'occurence, on a été au Pain Quotidien, bien connu de la communauté française en exil aux Etats-Unis et en manque de pain frais. Je n'ai jamais eu l'occasion d'aller à celui de San Francisco, mais il y en a un aussi! Et je vais probablement réparer cet oubli, vu que je me rends compte que je crois qu'en ce qui concerne le régime alimentaire, c'est vraiment le pain qui me manque le plus.
Bon par contre, avantage de la France, les boulangeries y sont tout de même beaucoup moins chères... Là, classe française oblige, le gars qui a décidé des prix du pain s'est fait plaisir!


Comme je vous l'avais dit hier concernant le Guggenheim, nous n'allions pas rester sur un échec. Donc on y retourne! Je peux maintenant rassurer tous ceux qui ont vu le film The International, avec Clive Owen : c'est bon, il n'a pas tout cassé, en fait, c'était pas vrai... La preuve en photo, la galerie principale en spirale est encore debout.
Outre le côté architectural que nous avons maintenant pu voir de l'intérieur, il y avait pas mal de diversité dans les collections exposées. Le plus dingue, c'était à la fin, sur un artiste qui utilise le temps comme composante essentiel de son art, Tehching Hsieh. Pendant un an, il a poinçonné toutes les heures, nuit et jour, à une horloge de pointage, et a pris une photo à chaque fois, soit un total de 8760 photos. Et dire que ça n'est pas sa première one-year performance...

Il y avait aussi des trucs un peu plus curieux, comme les 8 micros qui écoutent de la glace fondre, dans le hall d'entrée. (bon, là sur la photo on voit surtout les touristes que nous sommes, mais il faut imaginer!) Pareil, curieux aussi, une dame passait ses journées à faire descendre des blocs de papier le long de la rampe qui court autour de la spirale. Pas compris... Mais culturellement très enrichissant, certainement!




Le reste du temps, nous avons essentiellement déambulé dans les rues, entre les différents horaires de départ. Le départ d'Aurélie était le dimanche. (enfin, Continental n'était pas de cet avis, à l'origine...) Olivier et Quentin sont allés visiter le jardin botanique pendant que j'aidais Aurélie à trimbaler ses bagages (ok, ok, j'aurais difficilement pu faire moins vu que le sac le plus lourd et le plus mal foutu était à moi, sac que je lui fais lâchement rapatrier en France... Mais quand même, on va dire que c'est de la galanterie!)
Au jardin botanique, Olivier a eu tout le loisir de tester le mode macro de son appareil photo. Les résultats ont été plus ou moins heureux, mais très très nombreux! Olivier ne se sentait plus, et a décidé de faire chauffer la carte mémoire de son appareil photo. Laisse tomber le tri que j'ai eu à faire tout à l'heure... Surtout qu'au milieu des fleurs Olivier a trouvé marrant de faire de la macro animalière. Merci pour les gros plans d'yeux ou de nez, que je vous épargne.






















Au milieu des photos d'Olivier je suis d'ailleurs tombé sur quelques-uns de ses panoramas. Je ne sais pas si vous vous rappelez de mes cas de conscience pour rendre correctement la petitesse d'une église coincée entre de grands immeubles, dans Wall Street : il me semble qu'il a trouvé une bonne solution, en collant plusieurs photos... En tout cas je trouve que ça rend pas mal du tout, j'essaierai d'y penser la prochaine fois!






















Nos péregrinations ont aussi fini par nous emmener au pied du Chrisler Building, qui a décidément pas mal d'allure, surtout de nuit comme là sur la photo. Mais tout ça ne vaut pas l'émotion qui a bien sûr submergé tout le monde lorsque nous sommes passés devant Grand Central Terminal... Mais oui, vous ne rêvez pas, c'est bien là que commence le tout premier épisode de Gossip Girl! C'est tellement awe-some de l'avoir vu en vrai, je n'en reviens pas. Je crois que si on n'avait pas passé autant de temps dans Upper East Side, où se passe le reste de cette merveilleuse série, on aurait pu croire que c'était ici l'endroit le mieux de toute la ville.
Ok, ok, j'arrête, il y a vraiment dans la vie des fans de Gossip Girl... Mais vu qu'il se trouve qu'on en a un peu entendu parler pendant la semaine, je ne pouvais pas ne pas faire mentionner ce parallèle si intense entre nous et les héros de la série! Vous me direz, en même temps, heureusement qu'on a pas eu droit à un parallèle trop précis entre notre séjour et 24... Perso je ne me voit pas prendre le rôle de Jack Bauer!


Là dessus s'achève notre séjour... Un dernier brunch le lundi matin dans un petit resto jamaïcain de Harlem juste avant de prendre notre avion, et nous voilà reparti pour la côte Ouest. Et le soleil! Il fait super beau, c'est déjà l'été à San Francisco, les claquettes et les shorts sont à nouveau de sortie, la saison s'annonce bien!
On ne va pas non plus se laisser abattre par la fin des vacances, ça n'est pas fini du tout, en fait! Je ne sais pas encore de quoi sera fait ce quarter, mais je suis sûr qu'on va trouver à s'occuper.
A très bientôt!

vendredi 3 avril 2009

Madison Square

Bonjour tout le monde!


Comme je vous l'ai dit hier, notre but de la journée était de faire un tour au MOMA, le musée d'art moderne de New York. Néanmoins (et tous ceux qui ont mis la main devant leur nez en lisant ce mot devraient se poser des questions sur la qualité de leur sens de l'humour, surtout s'ils sont tous seuls devant leur ordi) (ah, on me dit à l'oreillette qu'il n'y a que moi...), néanmoins donc il n'est gratuit qu'à partir de 17h, ce qui nous laisse amplement le temps de voir un peu autre chose. Suivant les fameuses green arrows du guide vert, nous déambulons donc entre Union Square et Madison Square Park, un quartier que j'aime beaucoup. Et je recommande aussi le guide vert, pour New York : je l'ai acheté sur les conseils de Harry, et pour la découverte de l'ambiance et de l'architecture des quartiers, il est vraiment bien. Vous n'êtes par contre pas obligé de faire comme moi, et d'en prendre un d'occas, édition 2000... Je reconnais que parfois il datait un peu. Mais bon, pour l'historique du Flatiron Building, on s'y retrouvait encore, c'est l'essentiel!


Comme vous avez sans doute remarqué sur les photos, il fait un peu moins beau qu'au début de notre séjour, le temps est pas mal couvert. Mais deux avantages à ça : le premier, c'est qu'il fait beaucoup moins froid, et le second, c'est que pour camoufler ça c'est l'occasion pour moi de tester le noir et blanc. La photo ici est prise depuis la terrasse d'un bistrot en plein milieu d'un carrefour, sur Madison square. C'était assez sympa, il n'y a pas beaucoup de terrasses dans ce genre là, en pleine rue. Normalement les bars se contentent de mettre juste deux trois tables le long de leur devanture, ça fait très petit; il n'y a pas de grands espaces terrasses comme à Paris, genre sur la place de la Sorbonne, ou au Troca, ou à plein d'autres endroits que je ne connais pas! Ici, c'est donc beaucoup plus rare, et je trouvais que ça avait un petit air connu, d'où la photo! Bon, vous peut-être pas, mais ça commence à faire un peu longtemps que je ne suis pas allé prendre un demi à la terrasse du café du coin, c'est pour ça. (et j'espère que ça peut aussi me servir d'excuse pour le fait d'être en train de brailler Nuit de Folie en ce moment, première chanson en français qui passe sur mon ordi depuis un moment...)

Nous voici maintenant dans le bus en route pour le MOMA. Le réseau de transport n'a maintenant plus trop de secret, on se trompe moins d'une demie douzaine de fois par jour! Une petite photo des trois collocs, en profitant d'un petit rayon de soleil pour ressortir les lunettes. Et de toute façon, même sans soleil, Quentin est tellement fier de celles qu'il a acheté ici... Sur le chemin, je ne sais plus pour quelle raison nous sommes descendu du bus, mais toujours est-il que nous nous sommes retrouvés chez un tailleur italien rigolo, qui essayait de nous vendre ses chemises pour la modique somme de 150$ pièce. Oh, comme c'est dommage, la longueur des manches ne correspond pas très bien... Pendant ce temps, Quentin a réussi à se jeter dans une boulangerie (ou équivalent) pour acheter un truc à manger. Ça ne doit pas être facile d'avoir faim tout le temps, comme ça!

Enfin nous voici dans le MOMA, tant vanté par tous les amateurs d'art moderne et contemporain du monde. Bon plan, comme j'ai déjà dû vous le dire, il est gratuit le vendredi soir. Par contre, le revers de la médaille, c'est qu'il y a un monde fou... Ça ne nous empêche pas d'en faire un bon tour, et de regretter le manque d'explications des oeuvres. Bon, et puis je suis bien obligé d'avouer que j'ai un peu de mal à accrocher. Là, c'est un tableau d'Andy Warhol, qui me rappelle quelque chose vu qu'il a fait une autre composition de cette photo qui est exposée au MOMA de San Francisco. Malgré tout, il y a quand même un certain nombre d'oeuvres qui me laissent de marbre, voire avec une petite impression que l'auteur a pu avoir envie de se moquer un peu de son public. Ce qui me rassure, c'est que vu la tête d'une partie du public, je ne suis pas le seul dans ce cas! Ceci dit, si quelqu'un a par exemple vu le côté artistique des tableaux de Mondrian, je suis assez preneur d'une explication.







Ceci dit, il y a quand même des concepts marrants (on s'amuse comme on peut!), comme de mettre un miroir dans un tableau : faites partie de l'oeuvre d'art! Donc comme tous les touristes, j'avoue, j'ai pris la photo aussi... Si ça c'est pas de l'ouverture d'esprit! Bon, je suis quand même d'ailleurs, face à ce type d'art je fais très plébéien, mais je demande qu'à comprendre! J'aurais dû prendre un cours d'histoire de l'art...








Comme le musée est grand, on s'y perd un peu, ce qui fait que nous n'en sortons pas tous au même moment. Le point de rendez-vous est fixé un peu plus loin (au Macdo sur Broadway et la 50ème, ok on aurait pu faire plus classe...), ce qui nous laisse l'occasion de déambuler un peu dans New York by night. Je suis assez fan du Rockfeller Center, c'est un quartier qui a énormément d'allure, de nuit, je trouve. Juste avant d'arriver au Mac Do, avec Aurélie on passe devant l'entrée du théatre qui joue Mamma Mia, là où j'avais passé un peu plus d'une heure pour rien l'avant-veille. Il est 19h58, je sais que la représentation est à 20h... On ne sait jamais, ils ont peut-être des places miracle, ce soir?
"bonsoir monsieur, vous avez des places pas cher pour tout de suite?"
Sachant que les réservations se font assez longtemps à l'avance et que le concept de places pas cher est assez incongru ici, le type aurait pu me rire au nez... Mais non, il ne relève même pas l'ironie de la question, et répond sur un ton bonhomme, en souriant : mais bien sûr, deux places à 20$, par contre décidez vous tout de suite, dans 2 min je ferme les ventes. Oups, c'était pas prévu, on a rendez-vous avec les autres, c'est là qu'il va falloir faire preuve de réactivité...
En fait, un coup de fil de 25 secondes plus tard, ayant compris que ça ne les intéressait pas, nous prenons deux tickets pour ce show absolument génial!
Vous me direz, à ce prix là, il y a forcément un truc. Effectivement, nous sommes debouts au fond de la salle, mais pas trop loin vu que la salle n'est pas si grande que ça, et surtout plein axe, ce qui nous change de Chicago : on n'est pas mal placés du tout! Et puis pour la station debout... Je pense que le type de l'entretien se demande encore comment l'énorme corbeille à papier avec un couvercle si confortable a pu bouger toute seule sur 10m...
Aurélie était déjà fan de Mamma mia, donc on pourrait douter de l'objectivité de son jugement, mais je confirme : c'était vraiment génial! Déjà la musique d'Abba est suffisament entrainante pour rendre le truc cool, et ensuite les acteurs/chanteurs étaient vraiment bons et super drôles, on était à fond dedans. Et pas les seuls : pour le final, tout le public de la salle était debout et dansait, ça vous donne une petite idée de l'ambiance! Bref, un plan à l'arrache, mais vraiment top!


Et la soirée ne s'est pas arrêtée là : nous avons fini par réussir à retrouver les autres, juste à temps pour aller dans un bar jazz voir un petit concert. Là aussi, les musiciens étaient très bons et marrants, sans parler des cocktails qui valaient le détour! Photos interdites par contre, donc une autre petite photo prise dans les alentours du Rockfeller Center... Je suis un peu deg d'avoir raté la statue d'Atlas si célèbre, juste à côté de cette église, mais ça sera une occasion d'y retourner!



Et pour vous monter à quel point on est ouvert d'esprit en ce qui concerne l'art moderne... Le lendemain, on réessaiera le Guggenheim! Par contre, on sent quand même que le séjour tire à sa fin, le programme des jours à venir s'annonce assez relax... A demain!