mercredi 28 janvier 2009

The storm has come

Bonjour tout le monde!

Et oui, encore un WE au ski, on n'allait pas s'arrêter en si bon chemin! Et à mon avis, ça ne va d'ailleurs pas être le dernier de la saison. Par contre ce WE n'avait rien à voir avec les précédents : au menu, poudreuse à gogo! Tant sur les pistes qu'un peu au dessus, d'ailleurs, la poudreuse : on a passé le WE dans la tempête de neige...

Le Cheu n'était pas du voyage mais nous a obligeament prêté sa voiture, sans laquelle on ne peut pas prendre nos skis : c'est donc en Cheudès que nous avons fait le voyage. Bien sûr j'ai un peu regretté la Mustang, mais au niveau confort on ne peut pas dire qu'on y ait perdu, il faut bien le reconnaitre. Comme on n'est pas des ingrats, on en a même pris bien soin : le plein, changement de l'essuie-glace... Et même les chaînes, qu'on a pu étrenner! La Mercheu ne se comporte pas mal du tout sur neige, on a pu tester ; pas d'incident notoire, c'est que tout va bien : on pourra remettre ça, même si le temps empire encore. Bon par contre, avec tout ça, on a prit pas mal de retard sur le trajet, du coup pour gagner du temps nous avons eu droit au dîner le plus pitoyable de l'histoire du fast food : le In&Out à emporter, sur le capot de la voiture dans une station service, pendant qu'on fait le plein... On n'allait pas manger dans la voiture, c'est un peu gras quand même, mais le résultat n'était vraiment pas glorieux! Pour faire genre que la situation n'était pas si terrible j'ai fait une tentative de photo d'art à base de spatules de ski ; le résultat n'est pas vraiment fou, mais ça a au moins l'avantage de cacher la moitié du cadre assez glauque.


En revanche, à peine sur les pistes, fin de la lose! Le samedi il ne fait pas si froid que ça, du coup la poudreuse est un peu lourde, ça a tendance à coller un peu au ski. Mais ça nous change quand même pas mal des pistes damées qu'on a eu jusque là! Admirez le style d'Olivier, toujours égal à lui même. Pour ceux qui ont de bons yeux, peut-être reconnaîtrez vous sur la même photo un membre de notre petit groupe légèrement en difficulté, que je ne nommerai pas par respect pour son amour-propre... Et puis il ne faut pas non plus trop se méprendre, il a quand même la classe, aussi, Quentin, une photo ne veut rien dire! (qui a dit qu'on parlait du même? Pas du tout pas du tout, faisons genre que je n'ai pas vendu la mèche!) Voici donc une autre pour me faire pardonner...



Pour la pause dej, j'aurais bien repris l'expression cathédrale de verdure, mais les sapins sont plutôt blancs que verts, en fait! Le fait qu'il n'y ait quasiment pas de vent nous a permis de prendre notre picnic dehors, à l'abri de la neige dans la forêt. Regardez si ils sont pas mignons, comme ça, les trois... Bon c'est possible que si vous en parlez à Olivier il vous dise que à l'abri, à l'abri, faut pas abuser, mais que voulez vous, on ne peut pas toujours prévoir sur qui ça va tomber quand le sapin du fond se secoue les branches... Et ça nous a permis d'assister au recors du monde de mettage de capuche, il n'a presque rien eu dans le cou! Et puis on avait une vue sympa, finalement, sur la forêt enneigée, donc on n'allait pas se plaindre non plus.





Nous sommes quand même repartis assez vite, à la fin du déjeuner, parce qu'on a beau dire qu'il n'y avait pas trop de vent et qu'il faisait encore un peu chaud pour que la neige soit vraiment parfaite, ça caillait quand même pas mal... Après s'être extirpés de notre antre en slalomant entre les sapins dans une profonde poudreuse, nous sommes repartis vaillamment à la conquête des pistes. (oui, ok, c'est bon, on avait 20m à faire pour la rejoindre, la piste, mais ça va, j'ai le droit de faire un peu de lyrisme, non?) Et puis regardez Olivier faire sa trace entre les kékés, c'est quand même vrai qu'il y avait vachement de neige! Et c'est vrai aussi qu'on caillait un peu sur le télésiège, malgré des équipements à peu près adaptés... Mais la neige avait tendance à fondre sur les vêtements, humidité garantie. D'où un petit frisson de temps en temps, peut-être...


Le retour se fait sous la neige, mais nous devenons vraiment experts avec les chaînes : admirez le calme olympien de nos spécialistes, sous les gros flocons :même pas peur, ça va bien se passer, et même ça ira tellement vite qu'on n'a pas besoin de mettre son manteau. C'est vrai qu'on est pas tout à fait sûr d'avoir vraiment pris les bonnes chaînes, elles sont vraiment très très très justes et il faut se battre un peu pour les mettre... Mais ça passe! L'entrainement qu'on a eu l'an dernier avec la Mustang n'aura pas été vain.
Retour au Super 8 de South Lake Tahoe, donc, où nous passons la soirée dans le bistrot du coin, au coin du feu. Quasiment un vrai feu, en plus! Bon, à gaz, mais les bûches font super vrai, on s'y croirait! Du coup, pour l'ambiance, petite bière et coinche, pas plus de 4 parties en 1000, normal. La bière post-journée de ski est bien sûr une des meilleures qui puissent être, le dîner fut joyeux! Un petit coup de fil à ceux qui ne sont pas au ski et qui n'arrivent pas à dormir plus tard, nous nous retrouvons dans le jacuzzi du motel. Il a hélas pas mal à envier à celui du condo de la SCEP, mais une fois dans l'eau, avec quelques flocons qui tombent doucement, on ne peut vraiment que se dire : "elle est pas belle, la vie?"
Ah, euh, sauf Quentin, pardon... Pendant que nous marinions, il avait du travail à faire, preuve en image qu'à Stanford, on bosse aussi! J'avais essayé de passer sous silence les homeworks qu'avait fait le Cheu le WE précédent, entre les deux jours de ski, pour ne pas flinguer notre crédibilité de jeunes désoeuvrés en vacances, mais là je suis obligé de le mentionner... Et comme ça, avec un peu de chance, les gens vont mettre tout le monde dans le même panier et croire que moi aussi je travaille?




Le dimanche matin, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, nous partîmes. Et quand je dis l'heure où blanchit la campagne, ce n'est pas juste une figure de style... Il a neigé pendant la nuit, et les chasse-neige ont beau faire ce qu'ils peuvent, on a quand même l'impression de prendre une piste de ski avec la Cheudès! Mais nous sommes bien sûr confiants à la fois dans le bolide et dans le pilote, donc le moral reste au plus haut. Même pour Quentin qui malheureusement ne pourra pas venir skier et oscillera entre le bar et le lounge pour cause d'un problème de compatibilité pied-chaussure...


C'est vraiment dommage, parce que la température a baissé de 5° par rapport à la veille : la neige est tout simplement idéale... Elle continue de tomber dru, d'ailleurs, ce qui fait que nous skions toute la journée dans une poudreuse aussi légère qu'abondante, un régal! Les skis plus que d'occas (des vieux rossignols qui ont bien dû subir leurs 4 ou 5 années de location) qu'on a dégotté il y a 15 jours pour pas cher s'avèrent n'être pas si mal que ça, j'en profite à fond. Je ne parle bien sûr pas des Fisher d'Olivier, vachement moins d'occas et vraiment nickels pour ce genre de temps... Comme vous pouvez le voir, le temps ne s'est pas vraiment amélioré, mais ça n'empêche pas les free riders que nous sommes (quelqu'un en doutait?) de faire parler la poudre!



Bon je suis obligé de reconnaitre que par contre la pause dej est un peu moins glamour que la veille... Comme il y a beaucoup plus de vent mais que les restos du coin ne sont pas super chauds pour qu'on prenne des sandwichs à nous dans leur établissement, nous trouvons un semblant de refuge sous l'auvent d'un loueur de ski, au pied des pistes. Comme vous pouvez l'imaginez, nous ne nous sommes pas éternisés...




Et pour ce réchauffer, rien de mieux que d'aller se frotter un peu au Wall! La piste est excellente, les bosses faciles, et d'énormes champs de poudreuse de part et d'autre, nickel. Bon, là, j'ai été sympa, je vous ai mis juste au dessus une photo de la Cerbe émergeant en vainqueur des buissons fourbes qui hantent les champs de poudreuse en question : tou à son avantage. L'honnêteté m'oblige cependant à vous avouer qu'on a pas mal attendu avant de le voir en sortir, de ce buisson... En fait, il se trouve qu'une non moins fourbe racine a vilement attrapé un de ses skis, faisant plonger celui-ci à 45° dans la neige. Damien skiant serré comme il se doit, l'autre ski a suivi : imaginez donc l'individu lancé à une vitesse honorable soudain stoppé, ses deux planches pointant vers le sol. Les lois de l'inertie étant ce qu'elles sont, le buste de notre héros pivote vers l'avant, et la gravité étant ce qu'elle est, après avoir décrit une grâcieuse arabesque sa tête vient se planter dans la neige, et y reste... Vous obtenez ainsi une autruche polaire, incapable de se dépétrer, le schproum pointant vaillament vers le ciel! Bon en fait il a fini par réussir à se dégager, et après s'être épousseté les naseaux, les oreilles et les mirettes nous l'avons vu surgir de sa tanière. Pas de bol pour lui, c'est quand même le genre de chute pour laquelle il est possible de se faire chambrer pendant un petit moment... Mais le garçon étant de bonne composition, il se marre aussi, ne vous inquiétez pas on n'est pas si méchants que ça! Et d'ailleurs ça ne l'a pas empeché de repartir comme en 40.


Olivier et moi nous faisons aussi bien plaisir, cette première snow storm de la saison était vraiment bienvenue. Bon les photos ne sont pas toutes de première qualité, et un certain travail de recadrage a dû être fait je l'avoue, mais force m'est de reconnaitre qu'on ne s'improvise pas photographe sportif! Ceci dit, si il y en a qui pensent pouvoir faire mieux, je suis preneur : prenez votre appareil et rejoingnez nous sur les pistes! Je peux même prêter le mien, qui a déjà un peu tout vécu et ne craint donc probablement pas une autre snow storm, elle est robuste la petite bête. Pour preuve, il faut quand même voir qu'il a résisté à toutes mes chutes persos. J'avoue m'être un payé la tête de Damien, alors que soyons honnête : j'ai à mon actif, juste pour ce WE, outre une bonne dizaine de chutes normales, une trace dans la poudreuse de type dessin animé (avec la trace de la tête, des bras, des bâtons qui partent sur le côté, du reste du corps, et les skis tous seuls deux mêtres avant) et un pylône de télésiège, contre lequel j'ai fini, à plat ventre et un ski planté verticalement de chaque côté du pylone, là encore le nez dans la neige... Avis aux amateurs, donc!
Pour le pylône, ne vous inquiétez pas, je ne me suis pas fait mal : 15m avant, je me suis dit : "je ne vais passer très loin de ce truc, c'est vraiment pas le moment de tomber, ça serait idiot." Dans le doute je freine, bien m'en prend c'est évidemment à ce moment là que je tombe... Mais je suis donc arrivé en faisant une galipette complètement ridicule, à 2 à l'heure, contre ledit pylône. Et qui dit pylône dit gens sur le télésiège, j'ai même eu droit aux éclats de rire venant d'en-haut. La classe...


Il a malheureusement fallu finir par dire au revoir aux pics qui surplombent the Wall, et mettre le cap sur la voiture. Après avoir récupéré Quentin et déneigé la Cheudès (avec amour, le Cheu, avec amour, ne t'inquiète pas!) vu qu'il avait pas mal neigé dans la journée, pour ceux qui n'ont vraiment pas suivi, (ok, là sur le capot ça se voit pas trop, mais c'est que ça a fondu, et puis il y avait du vent!), nous avons mis le cap sur Stanford pour un retour sans trop d'histoire. Avec la neige forcément on perd un peu de temps, mais le Cheu nous attendait à l'appart avec un bon dîner tout prêt, c'était vraiment cool! Un Cheu d'ailleurs motivé pour ne pas rater la prochaine session de ski, pourquoi pas dès le WE prochain? La neige n'aura pas bougé, et la météo nous promet un grand ciel bleu pour tout le WE...

lundi 19 janvier 2009

Le ski-WE de la SCEP

Bonjour tout le monde!

Pour ceux qui ne sont pas au courant, la SCEP, c'est la Society of Petroleum Engineers, donc vous avez en face de vous un éminent représentant. (Non, pas votre ordi...) Il se trouve que cette généreuse organisation a sponsorisé un WE de ski au lac Tahoe pour les étudiants de mon départements, et affiliés, donc on a sauté sur l'occasion. Par affiliés, comprendre "potes", du coup forcément il y avait pas mal de français, dans le condo!

C'était un grand chalet pas mal du tout, nous y sommes arrivés vers minuit après une route de nuit pépère et l'achat de nouveaux skis, chaussures, bâtons, porte-skis, porte-porte-skis. Ce dernier, le Cheu en a fait l'acquisition jeudi : une énorme Mercedes E430 noire, vitres teintées, toutes options, grâce à un deal défiant toute concurrence... Qui a dit qu'il n'y avait que les vieux riches qui roulaient en Mercedes? Du coup, en tout cas, le Cheu se sent des âmes de PDG ou de chauffeur de maître, selon les occasions, et on entend parfois un rire sardonique s'élever de derrière le volant au moment où il découvre une nouvelle option encore plus géniale que la précédente. Ça surprend un peu au début, mais au moins ça prouve qu'il est content de son aquisition!
En fait, comme on voulait acheter des skis pour éviter de payer la location tout les WE, qui n'est pas donnée dans ce pays, il fallait que quelqu'un investisse dans un véhicule avec un toit un peu plus adapté que celui de la Mustang, c'est donc le Cheu qui s'y est collé, et pour le moment il ne regrette pas! Pour les skis, c'est Olivier qui a choisi l'option "skis-de-ouf", nous on en est resté aux "skis-qui-ont-5-ans-de-loc-dans-les-spatules-du-coup-on-ne-sait-pas-trop-ce-qu'ils-valent-mais-au-moins-ils-sont-pas-chers!"

Damien, Laetitia et moi, avec la Mustang, sommes quand même arrivés les premiers. La Mustang n'a pas 300 chevaux sous le capot, mais elle connait la route! Et puis, à cause de l'achat des skis, il a fallut un peu plus de temps aux autres cocos. Du coup, on a mis ce temps à profit pour... mariner dans le jacuzzi, évidemment... Et sous un ciel de montagne limpide, avec pleins d'étoiles dont une ou deux étoiles filantes, et de la neige toute autour, c'est pas mal le bonheur... En fait pour l'instant, le jacuzzi dans la neige on avait déjà tenté, mais plutôt dans des ambiances tempête de neige. Quand il fait beau, c'est moins violent mais c'est cool aussi!


Samedi matin, début des hostilités, nous nous retrouvons à 10 sur les pistes : Olivier, le Cheu, Quentin, Damien et Laetitia, Thomas et Stéphanie, Gab, Matthieu et moi-même. C'est assez marrant de skier à aussi nombreux, ça multiplie les chances de voir des chutes! Surtout quand ceux qui skient bien s'y mettent aussi, n'est-ce pas Laetitia? Ok, une faute de quart ça arrive à tout le monde, mais là la chute était belle, elle mérite une petite attention... Et puis bon, de toute façon, c'est quasiment passé inaperçu, les filles étant plutôt les starlettes de pistes! Mais non, Stouf, t'inquiète, on n'a pas l'impression que tu poses pour la photo. C'est juste que t'es super à l'aise dans le champ de bosse!




Dans ces mêmes bosses, devant vos yeux éblouis, Gab et Thomas se déchainent, même si c'est surtout en carving à 200 à l'heure que Gab donne le meilleur de lui-même. Le meilleur de ses skis, aussi, d'ailleurs, une des fixations n'ayant pas résistée... Mais bon, l'avantage des skis de loc comme ceux de Gab, c'est que ce genre d'incidents n'affecte pas le moral des troupes!





Le gros pro des bosses, c'était quand même Matthieu, avec une godille à l'épreuve de tous les champs de bosse de la station. Et si dans la vrai vie, quand on le regarde on a l'impression que c'est facile et sans effort, l'instantané du cliché montre qu'il donne quand même pas mal de sa personne pour chaque virage! Tu vois, maintenant, Quentin, ce que ça veut dire, "alléger l'arrière du ski quand tu tournes..." Par contre, du coup, évidemment, aussi surprenant que ça puisse paraître, ça fatigue et ça donne chaud, en fait, le ski, comme dirait l'autre!
Et puis ça n'a pas non plus empeché notre héros d'aller s'empêtrer dans un petit couloir glacé avec pas mal de caillasse autour... Au final pas de casse, mais un petit moment de solitude, le saut de barre rocheuse est à revoir!






Pour le saut de barre rocheuse et/ou corniche, deux autres spécialistes : Gab et Damien. Je vous laisse comparer les styles, en tout cas pour les deux, une bonne motivation! Bon, là il n'y a pas vraiment assez de neige pour pouvoir se risquer ailleurs quand dans des sauts bien balisés, mais la météo annonce de nouvelles chutes pour cette semaine, on espère très fort que ça va tomber avant ce WE...








En pleine action également, deux de mes collocs éblouissent les gens sur les télésièges juste au dessus : vous aurez reconnu le Cheu et Quentin! Et derrière, pour les plus observateurs, non, ce n'est pas un pisteur qui s'entraine pour le super gé de la saison... On dirait, mais non!




















La pause déjeuner, au soleil dans les chaises du resto d'altitude en bas d'une de nos pistes préférées, nous permet de reprendre vite fait des forces pour attaquer tout de suite l'après-midi. Oui, bon, là, le "vite fait" et le "tout de suite" ressemblent plutôt à une grosse sièste, mais c'est pas toujours facile, faut y être pour comprendre combien c'est dur, ce genre de journée, on a besoin de récupérer un peu!




Avec le temps qu'il fait, forcément, on n'a pas vraiment froid quand on descend. A cela, deux remèdes : la crème solaire, il faut bien soigner son bronzage, admirez l'application de Matthieu et du Cheu lors de l'opération! Et deuxième remède : passer des heures dans le jacuzzi au retour... Bon il faut faire un peu attention à ne pas mettre des chips dedans pendant l'apéro, mais il y a des petits rebords tout autour pour les bières, c'est très pratique, et en plus ce jacuzzi il est bien : on tient à 10 dedans!
Bah oui, ce coup ci on n'allait pas laisser les exclus de l'hotel à l'écart (il n'y avait pas de la place pour tout le monde dans le chalet, il faudra que je dise à la SCEP d'être plus généreux la prochaine fois...), donc tout le monde est venu, pour une petite soirée bien sympatique.




Le lendemain, on a évidemment remis ça, à nouveau au taquet sur les pistes quasiment pour faire l'ouverture. Damien, toujours à 100%, descend les pistes avec une régularité de métronome, et à même eu la bonté de prendre quelques photos en route : yahooooo, une photo de moi! Je savais que ça vous manquait, ça manquait aussi un peu à mon ego, donc je vous la mets! Si ça c'est pas de l'altruisme...





Bon, l'honnêteté m'oblige à reconnaitre l'épisode un peu plus foireux de la journée, le fameux p'tit-dej-mousse, nouvelle version de la soirée mousse... (Non, Lonnêteté n'est pas le nouveau surnom de LaTiaTia!) Mais c'est pas de ma faute, on ne trouvait pas le produit pour le lave-vaisselle, et il fallait le faire tourner! C'est là que l'idée brillante d'utiliser le liquide vaisselle, celui qui normalement sert à faire la vaisselle à la main. (S'il vous plait, ne me jugez pas...) La différence entre le premier produit et le second, c'est que l'un mousse et l'autre pas. Le problème du lave vaisselle, c'est que la mousse, ça le rend malade... Je pensais qu'il était étanche, moi, le truc! Et nous voilà les pieds dans une marre de mousse qui commence à envahir la cuisine. C'est dingue, en fait, ce que ça peut mousser, ce genre de produit, quand c'est bien secoué par un lave-vaisselle! Et c'est dingue ce qu'on peut avoir l'air bête quand on dit "mais c'était un test, on avait pas le choix il n'y a rien d'autre." et que Damien répond, depuis le placard que je venais de fouiller : "et ça, c'est pas du produit pour la machine, par hasard?"
Bref, j'ai testé pour vous : les produits ménager ne sont pas interchangeables, et c'est long, de vider un lave-vaisselle remplis de mousse...

Pour la pause dej, ce coup-ci, on s'est arrêté dans la pente, sous les sapins, face au paysage : les fesses dans la neige, certes, mais le décor vaut le coup! Guillaume, un français de mon département, nous a rejoint ce jour là, il a pu profiter du panorama avec nous. La veille, c'était plus l'option chaise/vue sur la baraque à hot dog, c'est pas mal non plus et il y a une petite bière locale à dispo, c'est d'un genre différent mais ça se tentait aussi... Bon alors évidemment, avec le soleil et le cadre, il y en a qui ne peuvent pas s'empêcher de poser... Dans l'ordre, les Groviers, Gab, et la Cerbe!





En fin de journée, nous nous dirigeons vers "the Wall", LA piste de ouf de la station. Bon, en fait ça va, plus de peur que de mal, tout le monde a fini par la masteurisé en fin de journée. Mais oui, Quentin, toi aussi tu gères, tu vois qu'on peut faire des tas de progrès en trois ou quatre jours!
Être sur les pistes ne nous empêche pas d'être un peu des business men, d'où des coups de fil impératifs depuis le haut des pistes. Et puis, caser un "faut que je te laisse, j'arrive en haut du télésiège!" à quelqu'un qui bosse, qui est sous la pluie ou les deux, j'avoue, ça fait toujours plaisir... Oui, je sais, c'est mesquin, mais on fait avec ce qu'on a! Et puis il faut bien compenser le fait qu'on se congèle la main, au téléphone. Tout se mérite!

Comme je vous l'ai dit tout à l'heure, de la neige fraiche est annoncée pour le WE prochain, au pire pour celui d'après : ça va envoyer... On va pouvoir tester le nouveau matériel dans de nouvelles conditions!

lundi 12 janvier 2009

Premier WE ski de la saison

Bonjour tout le monde!


J'espère que la reprise du travail n'a pas été trop dure! Sachez que je vous soutiens, pour moi non plus ça n'est pas facile, il faut bosser, tout ça, on n'a plus l'habitude. Du coup, pour faire passer la pilule, je vous propose une recette : le WE suivant la reprise, partez au ski!
C'est ce qu'on a fait, avec Olivier, le Cheu et Quentin. Comme c'est le premier WE, c'était en petit comité, juste pour tester un peu la neige californienne, mais c'était très sympa!







Au menu, tempête de ciel bleu et quasiment personne sur les pistes, du coup on en a pas mal profité. Il s'agissait aussi pour le Cheu et Quentin de se remettre en piste, nos centraliens préférés n'ayant pas eu l'occasion de skier depuis un petit moment. Mais ils s'en sont très bien tirés, c'est de bon augure pour la suite de la saison! Quentin a même remporté le prix toutes catégories de figures, et même en vidéo : j'en connais une qui va se monnayer cher... Et puis bon, le ski c'est aussi pour le style, d'où les photos-télésiège qui suivent...




















Olivier n'a pas perdu la main, et a même fini par accepter de me suivre dans les pistes un peu raides de la station, malgré un gros risque de verglas, pour voir ce qu'elles valaient vraiment. Le style n'était pas toujours là, et parfois ça ressemblait un peu à de la survie, surtout pour moi, mais je vous rassure, on est toujours arrivés en bas!
Et puis je m'étais un peu chauffé la veille dans les bosses : vu que j'avais déjà une semaine de ski dans les pattes, je n'avais plus trop besoin d'écumer les pistes damées pour reprendre le rythme, et comme les bosses de Kirkwood sont plus faciles que celles de Chamrousse, je n'allais les laisser passer.





Le soir, à l'hotel, nous sommes aller récupérer de la première journée dans le jacuzzi, ça fait toujours autant de bien! Je n'ai pas de photos, là (le jacuzzi avait un peu moins la classe que les autres auquels on a pu avoir droit, en fait il était super moche) mais c'est pour vous laisser imaginer comment c'était super bien.




Le deuxième jour nous avons été explorer le côté Sud de la station, histoire de prendre le soleil : c'était pas mal! Il y avait même une petite corniche pour faire les malins à la sauter ( enfin surtout moi, mais c'est vrai que dès qu'il s'agit de faire le malin...), c'était marrant. Et puis comme sous la corniche c'est toujours à l'ombre, la neige n'y est pas mal du tout, c'est plutôt un bon plan, finalement, il n'y a pas que de la gueule! (je préfère préciser, on ne sait jamais, j'en sens qui sont dubitatifs, là...)
C'est l'après midi que nous sommes allés voir ce que valait le Wall, la piste la plus connue de Kirkwood. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'en haut, il y a du vent! Heureusement, pas grand monde ne se sentait d'aller affronter les bourrasques ce WE, du coup on ne restait pas coincés à la sortie du télésiège dans l'unique petit raidillon qui mène à la piste et on pouvait descendre directement un peu plus bas, pour se protéger des rafales.


Le WE prochain est un WE de trois jours, et là, je crois qu'il y aura pas mal de monde, tant sur les pistes que dans notre groupe! J'espère qu'on trouvera assez de voitures pour y aller, en tout cas c'est sûr que la Mustang sera du voyage. Là, déjà, elle nous a encore bien rendu service : le retour en 3h30 dimanche, c'était bien cool, ça nous a même laissé la dernière soirée du WE tranquilles à l'appart!
Enfin pas pour tout le monde, vu qu'il y a un ou deux faibles qui sont allés se coucher direct, mais on dira qu'on n'a pas vu, et je suis sympa je ne donne pas de noms...

A très bientôt pour un nouveau WE de ski en tout cas, j'espère qu'il va neiger d'ici là!