dimanche 27 avril 2008

Le fameux combo Beach Volley-barbec


Confirmation de l'experience de la semaine dernière : la combinaison Beach Volley brabecue est gagnante!

Afin de vérifier que l'affluence de vendredi dernier n'était pas juste due au hasard, nous avons décidé de récidiver. Les premiers résultats étaient pourtant décevants : moins de 3 personnes sur le terrain vers 16h, c'est à dire deux, merci Gabriel de ne pas m'avoir laissé tomber...
Il s'est avéré cependant assez vite que tout le monde n'attendait que la confirmation du fait qu'ils ne seraient pas les seuls à arrêter de travailler en plein milieu de l'après-midi pour venir. Un quart d'heure plus tard le terrain était plein, et vers 5h quatre équipes de 6 tournaient tous les 25 points pour permettre à tout le monde de jouer. Il va falloir qu'on prévienne les respos de la résidence, parce que si le terrain est déjà surbooké mi avril, qu'est-ce que ça va être quand il va commencer à faire beau! Surtout que là, bon, une bête douleur à la jambe m'empéchait de jouer, mais ça ne durera pas éternellement, et alors attention les yeux, il va y avoir du niveau! (qui a dit que le fait que je n'ai jamais fait de volley ne jouait pas en ma faveur dans les pronostics?) Ceci dit, heureusement, il n'y a pas que le sport, n'est-ce pas, Gab et Damien?
Ok, ok, moi je n'ai pas joué du tout...


















Mais de toute façon, comme vous pouvez en juger sur les photos, le niveau est déjà impressionnant... Et toutes les photos ne sont pas truquées, même pas celle de notre pirate barbu qui donne tout ce qu'il a!








Il va aussi falloir qu'on trouve un vendeur de viande en gros, étant donné la quantité de nourriture qu'il a fallut trouver pour les 14 personnes qui restaint au moment du barbecue. L'experience venant, nous nous y sommes même pris suffisament tôt pour pouvoir faire cuire la viande avant qu'il ne fasse totalement nuit, nous commençons à être rodés! Et ça tombe plutôt bien, parce qu'il semblerait que le pli soit pris, je sens que les vendredis après midi de boulot vont se faire très très rares... Enfin j'espère!

Je recommande aussi la Devil's Canyon Brewerie. Tous les derniers vendredi du mois, un des entrepôts est transformé en bistrot dansant par une bande de joyeux lurons, qui sont juste là pour faire la pub de leur brasserie en même temps que faire la fête entre potes! Un boys band anime la party, ce soir le chanteur ne tenait pas en place! Ce bougre d'une quarantaine d'année avait une pêche d'enfer, et dans l'ensemble les quatre membres du groupe ont eu l'air de bien se marrer pendant toute la soirée à jouer des vieux rocks et des tubs super connus... dans les années 80! Excellente ambiance, donc.
Et bière pas chère : le principe est simple, le premier verre coûte 6$. Ensuite, on garde son verre, le refill est à 3$. Et quand on dit qu'on garde son verre, c'est qu'on le garde, notre collection de verre à l'appart va donc s'agrandir de mois en mois! Enfin, quand on estimera qu'on en aura assez, il suffira de revenir avec des verres des fois d'avant, ce qui permet de commencer la soirée direct à 3$. Pas cher... Les habitués ont même une choppe perso qui les attend au dessus du bar, à leur numéro!

Cette soirée très sympatique me permet donc de réiterer mon invitation de la semaine dernière : si vous êtes dans le coin un vendredi, faites un tour par la résidence, surtout si c'est le dernier vendredi du mois! Vous trouverez bien une voiture pour vous emmener, d'autant que la population de décapotables augmente parmis les français, la Mustang fait des émules : après la BMW convertible de Thomas Coquil à Los Angeles, Audric a lui aussi craqué (oui, déjà...) pour une Volkswagen décapotable!

A bientôt tout le monde!

dimanche 20 avril 2008

Le travail c'est pas facile...


Heureusement, on ne fait pas que ça! D'abord je sais pas si vous vous imaginez, mais si c'était le cas, on finirait forcément par avoir des coups de soleil, c'est pas bon du tout pour la peau. Comme il faut absolument éviter ça, on met de la crème et on attend la nuit pour un petit barbecue en faisant autre chose, safety first.

Mais avec l'été qui arrive, la nuit met un certain temps à arriver, les jours rallongent! Alors il faut bien s'occuper, d'où l'idée d'un beach volley (ceux qui pensent que c'est contradictoire avec le fait de ne pas pouvoir travailler parce que le soleil brûle la peau n'ont rien compris). En plus c'est l'occasion de rencontrer pas mal de gens de la résidence qu'on n'avait jamais vu, mais dont les fenêtres donnent sur le terrain. On peut classer ces gens là en deux catégories, d'ailleurs: les premiers sont les travailleurs. Ils sortent de chez eux pour aller bosser dans leur labo. Ils jettent un oeil sur le terrain en passant, s'approchent de leur vélo, le détachent lentement... Se retournent à nouveau et comptent les joueurs : il reste de la place. Bon. Petit coup d'oeil au vélo, petit coup d'oeil à la montre, gros coup d'oeil résigné au ciel bleu et au soleil qui brille... Et là c'est trop tard, le cercle de la flemme vient de se refermer sur eux, inéluctablement. Quelques secondes pour rattacher le vélo, et deux minutes plus tard ils ressortent de chez eux en short-tee shirt et en courant pour venir combler un vide sur le terrain. ça c'est les travailleurs comme on les aime.
Je ne décrirais pas en détail la deuxième catégorie, bien trop connue de tous : ceux qui, ne faisant rien sur leur ordi depuis le début de l'aprèm, voient soudain par leur fenêtre une occasion de justifier leur flemme en allant faire du social avec ces élèves étrangers qui veulent forcément se faire des nouveaux amis... Chez eux le débat intérieur est beaucoup plus bref, et leur niveau en volley nous a laissé entendre que c'était pas la première fois qu'ils participaient à un volley surprise dans ce genre là.

Je reconnais bien sûr avoir exagéré les traits de tous ces personnages, toute ressemblance avec des caractéristiques que vous pourriez vous même avoir n'est que pure coïncidance. Ou pas, d'ailleurs, on verra vendredi prochain si cette étude sociologique se confirme, vu qu'on remet ça! Avis à tous nos amis sociologues, amateurs ou professionnels, d'ailleurs : il y a 12 places sur un terrain de volley, et autant qu'on veut à côté des packs de bières qui entourent le barbecue. Si par hasard vous êtes dans le coin...

A vendredi!

mercredi 9 avril 2008

Retour en cours...

Coucou tout le monde!

Et oui, finies les vacances, le boulot reprend. Petit lavage de printemps pour la Mustang, histoire de faire partir la poussière rouge de Monument Valley, et ensuite il a bien fallu reposer les clefs sur l'étagère...



Les cours de ce quarter sont pas très dur, tant mieux parce que certains Berkeleysiens seraient parait-il assez motivé pour reprendre du service sur les vagues du coin! On me dit à l'oreillette que la wax chauffe, la saison s'annonce torride. Enfin l'eau reste à 15°, mais on ne peut pas tout avoir. D'autant plus qu'un nouveau mouleur est arrivé : j'ai nommé Audric, fraîchement débarqué de l'aéroport, avec son surf en soute, s'il-vous-plait! Il va y avoir du niveau. La photo, c'est parce que ça faisait longtemps qu'on n'avait pas vu le Pacifique sur ce blog,et que les couchers de soleil c'est toujours cooool, surtout celui là!




Cette semaine ne s'est cependant pas écoulée sans deux évènements de majeure importance : d'abord Antoine a eu sa Californian Driver Licence, cf ce vieil article, et ensuite Alex, dit Bobolze, a triomphé du désert marocain en terminant le marathon des sables! Je laisse pour ses éloges la parole à Thomas Coquil : Ode à Bobolze. Franchement, 240 km en 6 étapes par des températures montant jusqu'à 50°C, chapeau... ça fait quand même un marathon dans le sable par jour pendant une semaine!

A bientôt, j'espère avoir très vite de nouvelles occas d'ajouter quelques miles au compteur de la Mustang, qui mine de rien en a déjà fait plus de 10.000 en moins de six mois. Ce qui fait plus de 3 trajets New York-San Francisco, pour vous donner une idée... Une idée qui risque d'être pas mal creusée cet été, d'ailleurs, le NY-SF!