jeudi 3 juillet 2008

Vers Rapid City

A l'amicale des lecteurs de Louis Marie,




Cette journée du 3 juillet voit apparaître une nouveauté pour vous lecteurs: aujourd'hui Louis-Marie me confie la rédaction de notre journal de bord électronique. Compagnon improbable de cette épopée « stanislasienne » dont la participation ne fut officialisée que tardivement, je tiens pourtant la barre de la M ce jour. Vous l'aurez donc sans doute compris, c'est Laurent qui a l'honneur de partager avec vous le récit de cette nouvelle journée gourmande en octane.








Le confort du petit motel ou nous avons daigné passer la nuit, de part l'attractivité de ses tarifs, eut cette faculté surprenante de savoir nous retenir jusqu'à une heure tardive de la matinée en dépit de notre volonté de profiter du lever du soleil pour commencer cette journée qui s'annonçait bitumineuse. Nous avions en effet l'espoir de rallier les environs de Rapid City 800 miles plein Ouest a la vitesse moyenne de 70 mph. C'est ainsi qu'après avoir avale un frugal petit déjeuner Gonzague prit les commandes de la Mustang toujours plus gourmande en essence. Il a donc fallu rapidement non seulement ravitailler la bête mais les hommes également. Nous nous approchions du coeur de l'amérique, et nous l'avons trouvé: Wal-Mart! Passage obligé de toute escapade nord-américaine, caution généreuse du capitalisme impérial...

Le temps de prendre la pose puis nous reprîmes la route avec dans notre besace quantité de fruits et légumes pour nos ripailles de mi-journée. Et oui, sous mon impulsion, Louis-Marie et Gonzague ont accepte de dénigrer sandwichs et burgers! Quant au cadre dans lequel nous avons déjeuner, nous avons une nouvelle fois privilégié la verdure en nous installant sur les rives du Mississippi, histoire également de cocher la case de cette escale obligée.




L'après-midi s'est déroulée sans encombre tout au long de l'Interstate 90 West – petite parenthèse pour soulager les parents. Il faut dire que cette autoroute était dans de larges proportions déserte et rectiligne. Nous étions au bord de l'ennui jusqu'à ce que Robert Miles (CD collector Disco 1.1 de la collection privée de Louis-Marie) réveille tous nos sens! Après ce petit interlude musical nous nous sommes offert le luxe de dîner dans un Pizza-Hut qui n'avait de bon que l'idée d'être venu s'implanter au milieu de nul part... Et oui, et les routes sont tellement droites qu'on n'a même pas besoin de tenir le volant!

Pour terminer cette journée routière, nous avions dans l'idée de retenter l'expérience « nuit a la belle étoile ». Après nous être aperçu que l'endroit ou nous souhaitions passer la nuit était interdit au camping, nous fîmes l'heureuse rencontre d'un petit motel miteux de bord de route dont l'alléchant tarif non négociable nous convainc d'y passer la nuit, a l'abri de nos amis les moustiques...





2 commentaires:

Damien Cerbelaud a dit…

les paysages changent, pas vos têtes sur les photos, on en rigole toujours autant ici. A dans une semaine !

Aurélie a dit…

Gonzague, mets du monoï !!