jeudi 10 juillet 2008

Côte Ouest, nous voici!

Bonjour tout le monde,



Aujourd'hui, c'est à moi, Gonzague, que revient l'insigne honneur de prendre la plume pour ce blog. Cependant, ayant ni la rude expérience blogistique de Louis Marie ni le style léger de Laurent, je demanderai aux lecteurs (de plus en plus nombreux je tiens à le préciser) d'être indulgent. Louis-Marie m'a néanmoins prodigué quelques conseils que j'essayerai de mettre en pratique: « sois naturel! » ( T'en es vraiment sûr?), «écris comme tu parles! » (ben tiens, il manquerait plus que cela....).Mais revenons en à notre journée.






Celle-ci a commencé bien tôt : en effet, a 6h du matin, le téléphone de Louis-Marie sonne pour Laurent, réveillant par la même occasion les deux autres larrons qui dorment aussi dans la chambre... Pendant que Lolo sort pour répondre, nous repartons dans nos rêves et nous nous réveillons pour de bon 2h plus tard, toujours dans le même motel pourri. Nous quittons aussi vite que possible cet endroit charmant et convivial (l'accueil étant d'ailleurs aussi sympa que la chambre..), en direction du Mac Do où nous espérons trouver un réseau wifi. Nous en profitons pour prendre un bon Mac Morning, histoire de bien commencer la journée...

Quelques courses et un plein d'essence plus tard, nous partons pour Florence, riante bourgade où nous avons prévu de rejoindre l'océan Pacifique. Depuis 10 jours que nous voyageons, nous avions imaginé une arrivée flamboyante, sur la musique de Top Gun, braillant a plein poumons « Highway to the danger zone », le soleil dans les yeux. La réalité a été bien différente: vent à décorner un bison, température divisée par 2 (ce qui explique le fait que nous soyons tous habillés sur la photo...) et petite salade de sable dans les dents. Nous posons quand même pour une photo et nous courrons immédiatement nous réfugier dans la décapotable...




Comme l'heure du déjeuner approche, nous repartons vers le sud en espérant trouver un endroit plus accueillant. Nous nous posons pour déjeuner à l'entree d'un State park ( c'est moins cher que de déjeuner à l'intérieur) et Louis-Marie profite de ce moment idyllique pour piquer un petit roupillon, bref moment de faiblesse que nous nous empressons d'immortaliser avec Lolo!




Nous longeons ensuite la côte vers le sud en dissertant gaiement sur nos vies futures ( création d'un groupe de rock dans le métro parisien notamment) et nous nous arrêtons finalement au bord de la côte pour une petite balade. Conseillés par un autochtone, nous nous garons tout au bout d'un chemin, pas très loin d'un superbe point de vue. Problème: il n'y a pas de chemin pour y aller. Nous choisissons le chemin le plus simple selon nous: monter tout droit a travers les kékés. Arrivés en haut, nous profitons de la belle vue pour prendre quelques photos, puis nous revenons à notre voiture par la route. Le drame se dessine alors que nous redescendons le chemin, chantant comme au bon vieux temps des chants mili. Une voiture est en effet garée à côté de la nôtre. Surprise: c'est une voiture de police! Et le policier qui va avec est en train de fouiller dans le sac de Louis-Marie, à la recherche d'indices pouvant lui expliquer ce que fait cette Mustang au milieu de nulle part. Après quelques justifications, celui-ci nous explique qu'il a été appelé par les vieux propriétaires de la maison d'à côté qui s'inquiétaient bien sûr de notre sécurité... L'histoire a l'air en tout cas de bien faire rigoler l'éminent représentant de la maréchaussée, un peu moins les propriétaires de la maison...




Notre journée se termine enfin dans un « boui-boui » à Port Orford où nous dévorons un fish & chips servi par de superbes norvégiennes du patelin voisin. (The Crazy Norvegians, que je recommande d'ailleurs tant pour sa gastronomie que pour son service!) Nous partons finalement a la recherche d'un motel pour passer une bonne nuit et filer dès demain vers la Californie!



Et suite à une judicieuse requête, voici enfin une carte du trajet que nous avons parcouru jusqu'ici, de New York à Gold Beach : 3400 miles environ, et ça n'est pas fini!



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