Coucou tout le monde!
Le dernier article datait un peu, on va donc passer à quelque chose de plus récent: le ski en Californie. Ben oui, il n'y a pas que le surf, on s'ennuierait, sinon! Quelques WE au lac Tahoe, à un nombre d'heures de route très variable, nous ont permis de dresser un petit portrait sympa de ce que peut donner la neige dans le coin. Par contre j'ai peur de ne pas avoir réussi à faire court, une fois encore... Disons que ça fait de la lecture pour ceux qui s'ennuient au boulot!
Au menu de la saison: trois stations différentes.
Premier WE: Alpine Meadow, un peu à l'Ouest du lac. Dans la voiture, nous sommes 4, un peu serrés donc mais il faut ce qu'il faut: Damien, Antoine un copaine de prépa d'Olivier, Olivier et moi-même. Pour arriver à la station, la Mustang affronte sa première tempète de neige, et etrenne les chaînes...
Objectivement on galère un peu pour les mettre (euphémisme pour dire qu'on passe deux heures allongés dans la neige, entre minuit et 2h du matin dans la nuit de vendredi à samedi, pour les remettre en place tous les 200m) mais on arrive entiers à l'hotel, posé au bord du lac. La piaule pour 3 est grande, ça tombe bien on est 4. Au début, j'avoue avoir quelques scrupules, mais quelques parties de coinche et quelques bières plus tard, c'est parti, heureusement : ça me permet de crasher le free petit dej de l'hôtel en toute bonne conscience le lendemain matin! En fait normalement je suis sensé rejoindre les gens de la résidence, qui sponsorisent le WE, dans la ville d'à-coté, mais c'est un peu loin pour faire le trajet à deux heures du matin.
Premier contact avec la neige californienne: pas à dire, elle vaut le coup! Les paysages sur le lac sont magnifiques, et la neige est nickel tant sur les pistes qu'en hors piste, c'est vraiment sympa. Le seul truc c'est que le matos de loc est vraiment pourri, on se retrouve tous avec des skis tout mous qui sont visiblement en service depuis des années. On y retrouve Julie et Julien, qui logent dans les condos loués par Rains, pas fous, eux. Visiblement, c'est assez vaste, comme logement...
Le soir, retour à l'hotel, il fait toujours beau. On hésite un peu, et puis finalement on se rend compte qu'Antoine, qui nous a rejoint pour la semaine, n'a jamais roulé en décapotable... Olivier est allé le chercher vendredi soir à l'aéroport, il n'a pas eu le temps de dire ouf qu'on était déjà en route pour le lac Tahoe, il n'a donc pas pu tester : c'est le moment. Autant vous dire que les gens qui étaient devant et derrière nous nous prenaient un peu pour des tarés... Mais bon, il ne neigeait pas, et puis de toute façon je conduisais ; pour ceux qui sont devant il suffit de mettre le chauffage à fond!
Le lendemain par contre, le temps se gate, et on se retrouve dans une bonne tempête de neige dès 10 h du matin. Les telesièges ferment les uns après les autres, il n'en reste finalement qu'un mais on décide de l'exploiter à fond après une pause déjeuner au chaud dans la salle commune: entre deux passages les traces sont effacées par la neige qui tombe dru, on skie donc avec de la poudreuse au dessus des chevilles, c'est vraiment cool!
Faut pas hésiter à s'équiper serieusement, par contre, parce que ça souffle un peu... A la fermeture des pistes, on saute dans la Mustang encore couverts de neige et en combinaison de ski type grand froid, et c'est parti pour 5h de route au retour, sous une tempête continue jusqu'à San Francisco. On a vu mieux, comme petit trajet, autant dire que là on a pas des masses décapoté.
Deux semaines plus tard, la le département de géologie organise un autre ski trip, et loue des condos à South Lake Tahoe. En tant qu'éminent membre de la Stanford School of Earth Science, je suis convié, j'ai même le droit à un guest: Olivier sera donc de la partie. Bon, et puis on a vu avant que les condos étaient grands, donc si on emmène Damien et Julien, munis de matelas pneumatiques, peut-être que ça se verra pas... C'est parti, on part à 4! Julie vient aussi, en tant que guest de Justine, sa colloc et géologue de service.
Vous avez sans doute remarqué l'absence notable d'un des piliers de la familia (merci Julie pour cette dénomination de la colloc de l'appartement 305), Harry, fils de Robert. Ne vous posez plus de questions, c'est pas du tout qu'il aime pas le ski, c'est juste le ski qui veut pas de lui... Ses deux dernières tentatives se sont soldées par une moyenne d'un mois d'immobilisation après moins d'une journée de ski à chaque fois. Cette année c'est la pause, il arrête les frais... On pourra peut-être le convaincre de remettre ça l'an prochain!
Ce coup ci, on tente la station la plus proche de la ville qui est situé au Sud du lac : Heavenly, une des plus grandes de la région, à 10 min en voiture de l'endroit où on loge. Pour un pays où très peu de stations ont des logements au pied des pistes (sans doute parce que c'est moche), c'est pas mal.
A Alpine Meadow, on a pu tester la neige de ouf, ce coup ci on teste le ski en tee-shirt! Bon pas exactement non plus, on garde un petit truc étanche sur le dos en cas de chute,(oui, ça arrive, on a même quelques artistes dans le domaine!), mais il fait vraiment chaud. La neige en hors piste est donc inskiable, par contre celle qui est travaillée sur les pistes reste vraiment bien toute la journée. Et vu le nombre de champs de bosses que compte la station, on a de quoi faire... C'est pas facile du tout, les bosses, n'est-ce pas Damien! Bon là il a l'air de subir un peu, mais en vrai ne vous en faites pas, il s'en sort très bien...
En fait on ne fait que ça, ce qui fait qu'on améliore notre style, ce qui est le but, mais par la même occasion on termine le WE sur les rotules, c'est un peu fatigant en fait... Surtout pour ceux qui n'ont pas beaucoup dormi dans la nuit de samedi à dimanche: une petite party organisée par les géologues fut responsable de quelques réveils douloureux (et oui Julien, on sait, c'est pas facile les hangovers sur la piste... surtout après avoir crevé ton matelat pneumatique sur le coup d'une heure du mat)!
Samedi soir, blague de fin de journée du loueur : ah non, je peux pas garder vos skis pour la nuit... Fatalement on se retrouve avec tout le materiel face à la Mustang, qui n'est pas exactement le type de voiture à avoir des barres de toit suffisament de place à l'intérieur... Damned, comment faire?
Bon, ben il fait beau, on n'en a pas tellement besoin, du toit, en fait! Retour décapoté avec les skis en épis qui sortent verticalement de la voiture, notre mission "faire marrer les gens en faisant des trucs idiots" est pleinement remplie!
Evidemment ce n'est pas pour ça qu'on va s'arreter en si bon chemin, et dès qu'on est rentré, on sort Julien des révisions dans lesquels il essaie de se plonger (genre un midterm le lundi matin est une excuse...) , et on va se faire une petite session Jacuzzi-mais-je-sors-de-temps- en-temps-pour-me- rouler-dans-la-neige, on est pas idiots à moitié... Le retour à l'appart en maillot de bain-claquette dans la neige est assez mémorable aussi! Ensuite soirée sur le thème des années 80, Julien et Damien sont visiblement contents de pouvoir à nouveau brailler sur un Partenaire Particulier qu'on avait pas entendu depuis longtemps, ça n'est curieusement pas une des musiques les plus écoutées du coin...
Inéluctablement, le dimanche soir, l'option "tiens, et si on faisait un retour station par le champ de bosse le plus long et le plus creusé de toute la station, alors qu'on est claqué par une nouvelle journée à 200%?" a fait pas mal de victimes... Pour tout dire, en fait, je ne sais pas comment s'en sont sorti les autres. J'étais trop occupé à subir chaque bosse, à appréhender la suivante, à retomber de l'autre coté de plus en plus lourdement... Quelques chutes bien moches, à vitesse zéro, et j'arrive en bas, prêt pour un retour de type "macération en pantalon de ski", les autres ne sont pas vraiment dans un meilleur état que moi! En tout cas du coup le test est fait: oui, il est possible d'avoir des crampes au mollet en conduisant une voiture automatique...
Moralité de ce petit début : venez skier en Californie, il y a de la place et il neige en ce moment!
Le dernier WE de ski de la saison nous a vu affronter une snow storm d'une rare intensité, récit à suivre.
mardi 11 mars 2008
Le ski en Californie
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3 commentaires:
ENFOIRE !!!
Ca va se payer d'une manière ou d'une autre...:)
Bien sympa cet article, et j'avoue, Julien, tu prends cher... Encore que, ce n'est pas la pire des photos qu'il a mise sur le blog !
Oui oui le ski ici c'est vraiment enorme. Et Heavenly, c'est trop joli :-) C'est ma preferee, je crois que je l'ai suffisamment rabache :-p
a plouche
Julie
Enorme !! J'adore le coup des skis dans la voiture et celui de se rouler nu dans la neige. Bande de malade!!
En tout cas, j'ai l'impression que la montagne n'a aucun secret pour toi, donc pas question de skier avec toi, tu me tuerais tout mon style pourtant tant travaillé...
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