Pacifica : au cas où vous n'aimiez pas la montagne...

Coucou tout le monde!

Comme il ne faudrait pas que vous croyiez que je suis monomaniaque, on va changer un peu de sujet. Vous avez raison, il n'y a pas que le ski, dans la vie! Je sens que sinon, vous allez vous dire "ils font les malins, là-bas, mais finalement c'est l'hiver comme partout ailleurs, ils ont beau dire, au final, ça caille, comme partout."
En fait, pas exactement... On ne va pas skier tous les WE, parce que sinon on n'aurait pas le temps de faire du surf. Il se trouve qu'Antoine Favreau, entre deux tas de copies à corriger, aime aller faire un petit tour du côté de Pacifica, première plage sur la Highway one quand on descend de San Francisco... Et oui, le campus de Berkeley à beau être top, les vagues sont mieux là-bas.
Faudra que je revienne sur ce campus, d'ailleurs, je le recommande: franchement, une école où des gens vivent dans des arbres en plein milieu du campus depuis maintenant un an et deux mois pour les préserver d'un massacre qui ne servirait qu'à agrandir les installations sportives, ça fait rêver! Allez-y le soir, c'est assez marrant de voir des flics parler aux arbres, et les arbres qui leurs répondent pour leur souhaiter une bonne nuit et pour que vive la liberté... Et les gens trouvent ça normal!

Bref, délaissant cette terre de liberté, de rébellion et d'esprit 68ard bon enfant, Antoine va surfer. Et comme ça m'ennuie de le laisser seul, je le rejoins dès que je peux, il se trouve que cette plage est à mi-chemin entre San Francisco et Stanford, ça tombe pas mal! Ok, Antoine, j'avoue, je suis responsable de quelques prises de retard dans ton boulot, je devrais pas te débaucher les fois où tu n'es pas sensé pouvoir te libérer... Mais c'est pas de ma faute, c'est l'appel du Pacifique!




Le Pacifique en question est un peu plus froid que les eaux de Bali dans lesquelles j'avais pris mes premières vagues, mais avec une bonne combi ça passe. Et puis il faut ce qu'il faut : aller en Californie et ne pas surfer, ça vous semble possible?? Il ne faudrait se contenter de laisser les autres profiter du soleil, qui chauffent doucement les plages de la région en ce superbe mois de mars! Et oui, ici c'est déjà l'été!



Et puis je dois dire que le retour, sur les falaises qui dominent un soleil couchant inoubliable sur le Pacifique, ça me coupe le souffle à chaque fois... Impossible de ne pas penser que ce pays est génial, je ne sais pas comment je vais pouvoir m'en passer quand il faudra partir...
Heureusement la question n'est pas encore tout à fait d'actualité, merci le département de Petroleum Engineering qui ne veut pas me garder moins de deux ans!

Morale de l'histoire : si vous n'aimez pas la montagne, vous pouvez venir quand même!
Bon, par contre, si vous n'aimez pas la mer, si vous n'aimez pas la montagne, si vous n'aimez pas la ville... Demandez à Bebel ce qu'il en pense.

Et à suivre : un petit tour dans les parcs nationaux américains, les vacances s'annoncent bien!