lundi 4 août 2008

Merci Gonzague et Laurent!


Bonjour tout le monde!

Toutes mes excuses pour ce long silence, la reprise ici après le retour de notre petit road trip n'a pas été facile, vous allez d'ailleurs pouvoir en juger vous-même. Maintenant qu'il y a un petit peu moins de monde à l'appart, ça me laisse du temps pour recommencer à vous raconter ma vie, je suis sûr que vous attendiez tous un nouvel article avec impatience! Celui-ci est dédicacé à Laurent et Gonzague, qui sont maintenant de retour sous les cieux parisiens, mais qui sont bienvenus à nouveau quand ils veulent ici.

La première semaine après notre retour leur a permis de découvrir un peu la bay area ainsi que de profiter du confort de notre petit campus de Stanford. D'inévitables et homériques barbecues sont venus ponctuer la semaine, les talents culinaires de chacun ont ainsi pu être mis à contribution. Vous pouvez voir sur la photo la vigueur avec laquelle nos hôtes attaquent leur steak, et vu la taille du couteau avec lequel Gonzague passe à l'offensive, le pauvre steak en question doit se demander ce qui lui arrive... Bon, Lolo, désolé pour la photo, tu as l'air un peu surpris, un peu comme un racoon pris en flag au flash en train de dévorer un truc qu'il ne devrait pas par nuit noire, mais je n'en avais pas tellement d'autres...
Un des gros soucis de cet été était la disparition pour cause de vacances d'une bonne partie des habituels joueurs de beach volley. Mais là, avec nos deux nouveaux candidats, nous avons pu reprendre ce sport d'adresse et de cohésion (comment ça de kéké? ok, on bronze sur le terrain, mais c'est pas de ma faute si il est en extérieur et qu'il fait toujours beau.), les smashs, contres et autres double high five se sont remis à pleuvoir sur le terrain. (Pour le double high five, ce qui ne voient pas de quoi je parle, regardez la partie de beach volley dans Top Gun : et ben pareil!)

Ok, ok, je vous concède quand même que le beach volley, ça peut faire un peu plagiste. Mais vous croyez vraiment qu'on est des plagistes? Pas du tout pas du tout, je ne veux prendre comme exemple que les parties acharnées de tennis que les courts du campus ont eu l'honneur d'acceuillir. Le tournoi WTA féminin de Stanford ayant lieu précisémment lors de cette semaine, nous avons donc joué sur les courts voisins de ceux sur lesquels Marion Bartoli (finaliste, quand même!) et Serena Williams (abandon rapide, hélas) disputaient leurs matchs. Pour nous il s'agissait de se remettre au niveau, (pour moi particulièrement : un télégramme de France m'annonce qu'une ribambelle de frères et soeurs s'entrainent quotidiennement pour me mettre ma pile à mon retour fin aout, I'm not gonna let's that happen!), d'éliminer les quelques dizaines de burgers ingurgités pendant les 15 jours précédents, bref de faire semblant qu'on était des sportifs.

Et puis nos deux larrons n'allent pas non plus rester là sans rien faire : Las Vegas n'est pas loin, let's go! Les voilà donc partis pour trois jours avec un programme bien chargé : Las Vegas, la vallée de la Mort, puis retour par le Yosemite. Je profite de cet appendice à leur road trip pour souligner un fait dont tout le monde semble douter : oui, je ne les ai pas accompagnés, parce que je travaillais. Incredible but true...
Ceci dit ça ne les a pas empéché d'emmener la Mustang aux frontières du réel, encore une fois. Là, je prends leur place pour vous donner les grandes lignes de leur trajet, je profite de leurs photos qu'ils m'ont laissé pour vous donner un petit aperçu de ce dont ils sont capables, une fois livrés à eux même... Tout d'abord, leur virée à Las Vegas leur a permis de découvrir cette ville de fous, fidèle à elle même : petite chemise, grosse Budweiser, et pose devant ce royaume du fake! Une tournée des casinos, puis c'est au Louxor qu'ils ont daigné passer la nuit, ben oui il ne faut pas croire qu'ils vont accepter de dormir n'importe où, non plus. Une nuit bien courte, d'ailleurs, puis après un petit plouf dans l'inévitable piscine, départ pour la Death Valley.

Là, à en croire leur récit, de mémoire de Mustang jamais il n'avait fait si chaud... Ça n'est bien sûr pas ça qui va les forcer à recapoter, c'est donc parti pour quelques bonnes heures sous un soleil de plomb! Quand on voit les photos, on se dit que ça n'a pas trop affecté leur humeur, et que les autres gens, cloîtrés dans leur SUV avec la clim à fond, avaient sans doute bien raison de les prendre pour des fous... Enfin en tout cas je les remercie pour les photos dignes des plus grands magazines auto qu'ils ont pris pour moi, cette brave voiture, qui n'a même pas fait mine de chauffer le moins du monde, le mérite bien!



A la fin de la semaine, après une ultime séance de surf, il a bien fallu aller poser Gonzague à l'aéroport, les meilleurs choses ont une fin et il n'est pas facile de lutter contre l'appel de Paris... Laurent, lui, n'était pas si pressé et est donc resté une semaine de plus. La semaine suivant nous a donc vu prendre un rythme sportif intensif : piscine tous les deux jours, footing les autres jours, tennis tous les soirs et beach volley pour ne pas perdre la main, on fait tout ce qu'on peut pour profiter du beau temps! Bien sûr on n'allait pas laisser le Pacifique tomber, donc le dimanche, direction la plage à Santa Cruz. Là, on s'est encore fait avoir : le brouillard de la côte Ouest nous y attendait, un température de frigo, une couverture de nuage complète avec un plafond super bas, ça sent l'échec... Mais non, pas complètement, là-bas, quelque part au Nord, une tâche de ciel bleu! Remontant le long de la Highway One dans la direction du ciel bleu, nous finissons par tomber complètement par hasard sur une magnifique plage, sous un soleil radieux...


A 5 min en voiture au Sud, temps bouché ; à 5 min au Nord, pareil ; loin sur l'horizon, rebelote. Mais pas sur cette plage, où il a fait un temps magnifique toute la journée! Quelques phoques s'ébattent dans les algues, quelques surfeurs s'ébattent dans les vagues, et nous, entre deux parties de coinche et quelques passes de rugby, nous trouvons même le courage d'aller nous baigner dans les eaux glacées du coin. Bien nous en prend : les eaux en question ne sont en fait pas si glacées que ça, et même si c'est un peu dur d'y rentrer, nous n'en sortons qu'après une demie heure de baignade et quelques rouleaux pris aux ras de la plage. Regardez un peu si Damien n'a pas l'air content d'être venu, sur la photo!







Un dauphin est même venu pointer son aileron dans notre idyllique petite baie, juste histoire de finir de nous convaincre que nous retournerons sur cette plage. Finalement, le mauvais temps sur Santa Cruz aura été plus un bien qu'un mal, sans ces nuages jamais nous n'aurions mis les pieds sur cette plage, et ça aurait été bien dommage.







Au retour, coincé dans un bouchon, nous avons pu à nouveau profiter du confort que fournit l'absence de toit d'une décapotable : en 5 secondes nous sommes prêts pour quelques tours de belote en attendant que l'embouteillage ne se résorbe. Nous n'avons même pas pu finir nos 500 points, d'ailleurs, on regrettait limite que ça ne dure pas plus longtemps...

Enfin, le lendemain, il a bien fallu raccompagner Laurent à l'aéroport, heureusement pour lui il parait qu'il fait beau à Paris, la transition ne sera peut-être pas trop rude... Le bilan de leur séjour est donc un complet succès, et je ne dirai qu'une chose : revenez quand vous voulez, il y a toujours de la place sur le terrain de beach volley, et il y a toujours des vagues à prendre, sur la côte!

1 commentaire:

Anonyme a dit…

petite canaille... tu profites de notre départ pour montrer ces photos que nous avions pudiquement cachées. Hé oui, c'est cà le bon esprit: merci Louismama! t'inquiète pas, on se vengera...

La bise qd même!