mardi 24 février 2009

Geosnow, comme l'an dernier!

Bonjour tout le monde!

Cette année à nouveau, le département de géologie, très proche de celui de Petroleum Engineering, a organisé un WE ski à South Lake Tahoe. Comment résister à l'appel d'un WE ski payé par l'industrie du pétrole! C'est donc avec Vincent, Damien, Quentin et Olivier que nous avons remis le cap pour les montagnes californiennes, toujours dans la Cheudes. Comme souvent, la route est un peu longue à cause de la neige, mais on finit par avoir l'habitude de vivre dans une voiture, finalement ça n'est pas très difficile de passer le temps! Et les passagers tiennent compagnie au chauffeur, même quand il fait nuit, pour ne pas qu'il se sente trop seul. Euh, ah tiens, non, ou pas, en fait!


Le WE dernier, seuls Olivier et moi avions été sur les pistes, avec Lina, une amie de Laetitia, qui avait un bon plan logement par un copain millionnaire. Le moins qu'on puisse dire, c'est que ce WE là, on a eu pas mal de neige, ça n'est pas exagéré de dire qu'on en avait jusqu'à mi-cuisse! Du coup on savait que les conditions ce WE ne pouvaient pas être trop mauvaises, ça nous a aidé à nous décider quand il a fallu savoir si on allait affronter le mauvais temps ou pas. Parce que le dimanche avait déjà été assez rude, question vent et température, donc bon, pour en remettre une couche, il fallait quand même que ça vaille le coup.


Ce WE donc, il n'avait pas autant neigé pendant la semaine que la dernière fois, mais ça n'est quand même pas ridicule. Le samedi, coup de bol, en plus, il fait beau! Tant mieux, c'était pas gagné, et une fois encore la neige est excellente. Il n'y a même pas trop de monde, c'est ça qui est cool avec cette station : on ne fait quasiment pas la queue, c'est quand même un gros plus! Comme les conditions s'y prêtent, on commence tout de suite très fort : admirez Damien sur le saut de corniche, les pompons au vent, l'oeil vif et la papille frétillante! A force d'aller skier, tout le monde fait des progrès, du coup on commence à pouvoir faire des trucs marrants. C'est un des avantages de Kirkwood, aussi : il y a plein d'endroits comme ça pour faire des sauts, le fait que les zones de hors piste soient aussi sécurisées que les pistes elles-mêmes change tout!




Le Cheu et Quentin sont donc eux aussi au taquet, et oui sur la photo on peut voir Quentin skier parallèle : je vous dis, tout le monde fait des progrès! Olivier a toujours l'air aussi tranquillou sur la neige, mais bon, on ne va pas être trop flatteur non plus, on va dire que c'est ses beaux skis tout neufs qui font tout le boulot.






Bon alors le truc, après, c'est qu'on a un peu pris la confiance, et que du coup on est allé voir ce que ça donnait avec un peu plus de profondeur. Comme il fait quand un même plus chaud qu'il ne le faudrait, il se trouve que sur le versant orienté Sud que nous avons emprunté la neige était un peu lourde. Alors autant Damien s'en sort à merveille, Olivier et moi suivons, autant c'est un chouilla plus dur pour Quentin, qui n'a jamais été dans la poudreuse, et Vincent, à qui sa cheville se rappelle à son bon souvenir... Il faut forcer un peu plus dans la poudreuse, et ça ne lui a malheureusement pas vraiment pardonné. C'est pourquoi après un début pourtant prometteur, il lui a fallu décider de rester sur les pistes. (sur la photo, ne croyez surtout pas que Quentin est tombé, en fait il se repose, on pense...)
















Bon, là, ok, par contre, je crois que Vincent est un peu tombé, c'est pas évident de prétendre le contraire...




Le soir, retour au chalet, plutôt bien rempli. Le Cheu, Damien et moi dormons donc par terre, mais on avait prévu tapis de sol et sacs de couchage : on ne s'improvise pas crashers comme ça! Le chalet est vraiment cool, d'ailleurs : super grand, pas trop mal placé, juste ce qu'il nous faut vu qu'après tout on n'y est que pour dormir. Il y a bien une soirée organisée dans le condo d'à côté, mais après la journée qu'on vient d'avoir... Ça n'est pas faute d'avoir essayé : on y a été, après le dîner - coinche dans le bar d'en face, près du même faux feu qu'il y a quelques semaines ; je recommande d'ailleurs leur local dark beer, qui n'est pas mal du tout. Mais à la soirée, pas moyen d'y rester plus de 5 min : c'est d'ailleurs à peu près le temps qu'il m'a fallu pour sombrer dans les bras de Morphée, sur la moquette qui n'était pourtant pas ce qu'il y avait de plus moêleux. On pourrait croire qu'on finit par s'habituer, au ski, ben en fait non, ça tire toujours autant tous les soirs!

Le lendemain, hélas, le temps s'est pas mal gâté... L'aquisition la semaine dernière de masques/cache-nez en néoprène nous permet de survivre, mais le problème c'est que la température s'est un peu trop réchauffée : on commence à être un tout petit peu trop près de la limite pluie-neige... Le Cheu est le seul à ne pas subir le plan loose d'être trempé sur les pistes, puisque sa cheville ne lui permet pas de skier plus d'une heure ou deux.





Nous continuons quand même de skier jusqu'à midi et demie, jusqu'à ce que la neige devienne vraiment trop lourde et que l'eau commence à percer à travers les gants, en fait. Ensuite, il devient quand même grand temps d'arrêter le massacre! Et puis autant éviter le traffic en général assez chargé sur la route du retour, partir un peu plus tôt que d'habitude n'est pas une mauvaise option. (on ne le sait pas encore, mais c'est même une très bonne option : ça nous laissera en fait le temps d'organiser une crèpe party à l'appart, en guise de dîner, ça a son charme aussi!)

Bon par contre, autant en général nous faisons les 4h du retour en combinaison de ski pour éviter d'avoir à trouver un endroit pour se changer, autant là ça n'est juste pas possible... Nous sommes tous trop trempés! C'est là qu'arrive le bon plan : le garage souterrain privé d'un des immeubles de la station! Très pratique : à l'abri du vent et de la neige, on peut se changer au sec et même avaler un sandwich et quelques chips, qui sont plus que bienvenus après la caillante de la matinée. Et après le lever tôt, aussi, le petit déj commence à dater un peu...
Je pense que les habitants de l'immeuble ont pu être assez surpris de trouver la ribambelle de clochards en train de se réfugier dans leur garage, dans des tenues plus ou moins adaptées au climat selon l'avancée dans le changement de fringues... Ça peut avoir l'air un peu glauque, comme ça, comme décor, mais en fait croyez-moi c'est beaucoup mieux que si on avait dû faire ça dehors!


Au retour, du coup, bien au chaud dans la Cheudes, quelques milliers de points de coinche ont fait passer le temps plus vite que d'habitude ; comme vous voyez on a pu renouer avec les habitudes prises pendant les voyages de cet été vers les parcs de Californie. Un grand classique, d'ailleurs qui n'a jamais joué à la coinche dans une voiture, finalement? On me dit à l'oreillette que même ceux qui n'étaient en Californie que pour quelques semaines ont eu le temps de prendre le pli (facile, facile, ok... C'est une astuce!) et de faire quelques parties! Avis aux amateurs, d'ailleurs : si il y en a qui veulent tester, cet hiver ou au printemps, il y a bien toujours une petite place dans l'une ou l'autre des voitures. Et avec le retour des beaux jours, j'espère bien que la Mustang reprendra du service, autrement que pour aller faire les courses au Safeway...

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