dimanche 20 septembre 2009

Istanbul

Bonjour tout le monde!

Chose promise, chose due, je reprends le clavier pour vous donner quelques idées de voyage. On ne sait jamais, si par hasard vous avez trop de vacances et que vous ne savez pas où aller... Je peux d'ors et déjà vous recommander la Turquie!

Après moult tergiversations, il a été décidé que l'Iran, si attrayant soit-il, serait pour une autre fois. Vous me direz, prendre ses billets d'avion un mois avant les élections pour un départ un mois après ça n'est pas très malin : et vous avez raison, je confirme, c'était pas très malin. Il a donc fallu s'adapter, au gré des remboursements (ou pas) des companies aériennes, et trouver un plan B. Et en fait de plan B, la Turquie le vaut bien!



Comme le titre le laisse suggérer, en revanche, on n'a pas été très originaux pour le début du voyage : visite d'Istanbul. Passage obligé, tout le monde le fait, il y en a même qui y vont sur un WE juste pour visiter la ville... Et nous, en plus, il fallait qu'on attende Olivier R., qui ne pouvait pas venir avec nous dès le début pour cause de jours de congés différents. Ça, c'est un problème nouveau pour moi : les jours de congé. Comment ça tout le monde ne peut pas partir en vacances tout le temps et aussi longtemps qu'il veut?? C'est pas comme ça, la vraie vie?? Il parait que non, on m'a dit que je verrai quand je commencerai à travailler : autant vous dire que je suis encore moins pressé... (ça, de toute façon, je vous rassure, c'est pas pour tout de suite : au moment où j'écris cet article, j'ai encore quelques mois devant moi)
Mais donc, opportunité en or : deux jours à perdre à se perdre dans Istanbul! On ne croyait pas si bien dire...

J'en profite pour vous présenter la fine équipe : Aurélie, que vous connaissez déjà un peu, Dorothée, que vous ne connaissez pas encore, Olivier, non plus (attention, à ne pas confondre avec le stanford student du même nom, là c'est pas le même), et moi-même, mais sans Mustang. Devrait nous rejoindre plus tard, pour la deuxième partie du voyage, Laurent, dit Lolo, que lui vous connaissez très bien : peu m'ont fait l'honneur d'écrire un article sur ce blog, mais lui fait partie de ce cercle très privé!

Le programme : se perdre dans Istanbul, donc... Aussitôt dit, aussitôt fait : le trajet pour aller de l'aéroport à l'auberge de jeunesse a été un tout petit peu plus long que prévu... "Après le métro, prendre le tramway", nous dit le routard. Donc nous, pas tếtus, on saute dans le tramway à la sortie. Ah, sauf que le routard a omis de préciser (et d'indiquer sur ses cartes) qu'il y a deux tramways, dont un qui va forcément exactement à l'opposé de là où on veut aller...

C'est donc en pleine nuit que nous sommes arrivés aux Chambres de Bohème, à deux pas de la place Taksim. Ce coin, entre la Corne d'Or et le Bosphore, est très touristique, avec son étalage de magasins de luxe ouverts toute la nuit. Quartier très animé, comme vous pouvez le voir! Notre hotel, dans une petite ruelle parallèle, est tenu par un type très sympa, même s'il m'avait paru un peu rugueux au premier abord. Le bar d'en face propose (impose?) de la musique live une bonne partie de la nuit, juste sous nos fenêtres : il parait que tout le monde n'a pas forcément super bien dormi...


Heureusement, ça n'est pas ça qui va nous arrêter, et dès le petit matin nous mettons le cap sur le centre ville. A l'Ouest de la corne d'or, il y a plein de trucs à visiter : on ne pourra même pas en voir la moitié... D'où l'intéret de ne pas trop trainer. Nous commençons par faire un petit tour dans le grand bazar, meilleur moyen de s'imprégner de la culture locale. Les filles s'emparent donc des guides (il se trouve que je n'ai toujours pas réussi à lacher mon appareil photo, donc la répartition des rôles s'est faite assez vite...), avec pour but de nous guider dans un dédale dont nous ne soupçonnions pas encore l'étendue. Enfin de toute façon, là on a le temps : il ne fait pas super beau, autant profiter de ce marché couvert le temps que l'averse passe! C'est orageux, en fait, ce pays!


Comme ça apparait assez bien sur la photo, le grand bazar... c'est le bazar. Ok, facile, pardon, pardon... mais il fallait bien la faire, pour une fois que l'occasion se présente vraiment... Et puis la photo a le second interet de montrer que c'est joli : les décos des plafonds, les stands de bijoux en or, toute la quincaillerie et les vêtements plus ou moins anciens qui trainent partout, avec au milieu de tout ça les inévitables breloques à touristes, cartes postales, magnets et autres, c'est très chamaré! Nous déambulons donc dans les petites ruelles, l'étendue de ce bazar est vraiment impressionnante : on pourrait s'y perdre! Ce qu'on fait un peu, mais ça tombe bien c'est le thème du séjour... Le fait que toutes les rues sont complètement tordues ne nous aident pas, mais il y a plein de portes : rassurez vous, nous avons quand même réussi à sortir.

Nous en sommes même sorti avec un moral parfaitement intact : le premier contact avec un autochtone, immédiatement après, a été pour lui demander le chemin... d'un autre bazar. On en redemandait même! Le second bazar, c'est le bazar égyptien, dit le bazar aux épices. Perso ça me rappelait très fortement les bazars marocains de Marakesh, même si je n'ai pas pu trouver la cousine de Ouarza, la tortue de Tarsi, mais les stands d'épices ressemblaient pas mal. On voyait des touristes se faire fourguer des herbes pour tout et contre à peu près n'importe quoi : statistiquement, sur le lot, il y en a bien une ou deux qui remplissent leur office, on ne va pas dire qu'ils se sont fait complètement avoir!

La traversée de ce marché nous a permi de nous rapprocher de l'eau, en l'occurence la Corne d'Or. Juste à côté, la Nouvelle Mosquée nous tendait les bras : c'est le moment de visiter notre première mosquée d'Istanbul. Ça tombe bien, c'est au moment d'une autre averse : quelle coincidence... Après avoir enlevé nos chaussures, seconde épreuve pour les filles : le port du voile. Et ça va, elles s'en sont plutôt pas mal tirées!






A l'intérieur, l'impression est souvent la même : par rapport aux églises de nos campagnes, c'est très vide. Forcément, il manque un peu les bancs... Mais les tapis feutrent un peu l'ambiance, et la déco très riche des murs donne un résultat d'ensemble pas mal du tout.

Bon en fait, comme vous pouvez le voir, je ne suis pas super fort dans les descriptions des mosquées, et de tout autre bâtiment en fait : je referai une tentative pour sainte Sophie, mais ne vous attendez pas à plus! Pour toute autre information, voir le routard... Et après tout, une image vaut mille mots, et ça il se trouve que j'en ai sous la main, autant vous en faire profiter.

Une fois l'averse passée, nous sortons de la mosquée et nous dirigeons vers notre prochain objectif : récupérer Olivier. Et ça, c'est pas simple. Comme notre hotel est excentré, on s'est dit que lui donner rendez-vous dans un endroit où il y a des trucs à voir serait plus judicieux, vu qu'il arrive en plein milieu de la journée. Sur les conseils d'une amie d'Aurélie, le rendez-vous fut donc pris au café Pierre Loti, sur les hauteurs de la ville, au dessus du quartier d'Eyup. Et pour s'y rendre, ou au moins s'en rapprocher, quoi de mieux que le bateau bus sur la Corne d'Or? Après un déjeuner express et très local (döner kebap au poisson grillé) sur les quais de la gare maritime, nous embarquons dans un petit ferry-bus qui longe les rives de la ville.
Depuis le bateau, nous ne sommes pas déçus : la vue sur les rives est magnifiques, on peut à la fois découvrir les monuments posés sur la rive et avoir une vue d'ensemble sur la ville. La réputation d'Istanbul en matière de mosquées n'est d'ailleurs pas surfaite : il y en a vraiment plein...















Mais nous, c'est une église, que nous allons voir. Après avoir zigzagué dans ce petit bras de mer, nous accostons un peu avant Eyup pour essayer de trouver l'Eglise Saint Sauveur in Chora, très connue pour ses mosaïques. Déjà il faut la trouver : pas facile. Elle est perdue dans un dédale de petites ruelles, et n'a pas de minaret pour la repérer de loin, elle, forcément... C'est donc sur un coup de pot que nous finissons par tomber dessus, d'autant plus que nous n'avons quasiment pas de carte de la ville : les plans sont rares, en Turquie, on aura l'occasion de bien s'en rendre compte tout au long du voyage... Mais c'est pas grave, à force de demander son chemin on finit bien par arriver. Comme de toute façon il fait tellement chaud qu'il faut se procurer de l'eau toutes les demies heures, on est déjà à fond au contact avec la population!




Et puis le chemin passe à côté des anciens remparts d'Istanbul : c'est de la belle ouvrage! Dans les mêmes tons, le fort de Constantin bâti dessus devait en imposer, à l'époque. Maintenant un peu, moins, ça se voit pas sur la photo mais en vrai la cour du fort est un parking de nettoyage de car : il y a plus classe... Ceci dit, si on ne regarde pas, c'est tout de même encore assez massif.
L'église en elle même est effectivement intéressante, avec une architecture tarabiscotée (notez les fenêtres pas centrées, par exemple...) et des mosaiques superbes. Heureusement, parce que nous commençons à faire face à un des gros problèmes pour les touristes en Turquie : le prix des entrées dans les monuments... On est loin de l'art gratuit à Paris! Enfin, comme bien sûr notre soif de culture dépasse toute considération financière, on ne se pose (presque) pas de questions. Mais bon...


Il nous faut finalement nous diriger vers notre lieu de rendez-vous, faute de quoi nous risquerions de manquer Olivier. Le chemin pour aller à ce célèbre café n'est pas très facile à trouver, surtout quand on suit les plans bucoliques du routard... La route est un peu longue, et ça grimpe, mais le chemin serpente dans un grand cimetière / sous-bois, ce qui nous permet de marcher à l'ombre dans un cadre très joli. Nous finissons par arriver, les premiers, et prenons un premier verre sur la terrasse qui surplombe Istanbul : ça va, pas mal, on comprend qu'il soit connu, ce troquet...
D'ailleurs, en fait de troquet, c'est tout un complexe de bars, de terrasses, avec un hotel dans un coin, le tout bien moderne, qui occupe le sommet de la colline. Le pauvre Pedro, s'il est jamais venu ici, ne reconnaitrait probablement pas bien le coin...







Nous voyons enfin arriver Olivier, sac au dos, en vrai routard, à peine essouflé par la côte : une arrivée de grande classe! (ok, il faisait un peu chaud, d'où la légère rougeur sur les joues peut-être, mais ça ne compte pas, et puis c'est assorti au polo!) Un peu de frais semble tout de même bienvenu, nous nous déplaçons donc vers la terrasse à l'ombre des arbres, où justement sont servis des narguilés. Il semble grand temps de sacrifier aux traditions turques, maintenant que l'équipe de la première semaine est au complet : fumer un narguilé autour d'un thé!
En plus, on n'a vraiment pas le choix : le narguilé est ce qui fait toute la réputation de ce bar : le tabac est fait maison, "avec des vrais fruits", et effectivement nous pouvons constater qu'il est servi dans une pomme creusée. Ça donne un goût très fruité, c'est pas mal du tout!



Le jour déclinant, nous redescendons finalement vers le coeur d'Istanbul, en bus cette fois ci, non sans admirer la ville qui rosit dans le coucher de soleil. C'est joli, le soleil qui se couche à Istanbul... Toute la ville devient orange, les minarets se découpe dans le voile rouge que forme la brume traversée par le soleil... Je n'ai pas pris de photo, sinon vous risqueriez de la prendre comme excuse pour ne pas aller voir vous même sur place! (et les petits joueurs qui se contenteront, pour ça, de se repasser en boucle la scène adéquate de Bons baisers de Russie, je ne vous félicite pas!) C'est donc parée de rose que la mosquée bleue nous accueille : oui, moi aussi je fais dans la poésie, parfois!




Là encore, l'intérieur est superbe. Je ne comprends pas pourquoi il a fallu faire pendre tant de chaines pour suspendre les lustres, il y en a tellement que ça bouche un peu l'espace et c'est dommage, mais sinon tout est magnifique. Les piliers, qui soutiennent toutes les coupoles qu'on voit de l'extérieur, sont énormes : c'est vraiment les 4 pattes d'éléphant de la mosquée! Et religion oblige, le port du voile est là aussi de mise ; mais limite là on commence à avoir l'impression que ces demoiselles commencent à s'y faire! Le charme de l'orient...




Pour le dîner, un plan routard nous conduit dans une petite ruelle derrière la petite Sainte Sophie, autre mosquée toute rose qu'il était malheureusement un peu tard pour visiter. Le resto était super bon, lui, par contre : nous découvrons les pide, sortes de pizzas en forme de barques : les spécialités turques ne sont pas mal du tout! Le service est en plus super gentil, et la clientèle choisie : il n'y a tellement que des français que les serveurs nous ont accueilli avec le guide du routard à la main... Je vous recommande donc aussi le Çesme Restaurant!
La nuit tombe vite, si bien que la mosquée Bleue a encore changé d'aspect quand nous y retournons : les éclairages à Istanbul sont particulièrement bien fait, il n'y a pas à dire les monuments sont bien mis en valeurs! Bon, juste pour la note culturelle, vous l'aurez deviné la Mosquée Bleue, ou mosquée de Sultanahmet, doit son nom à la déco intérieure, en fayence d'Iznic (merci wikipedia), et non à la couleur de ses façades, qui sont tout sauf bleues... En tout cas c'était une bonne idée de repasser par le même chemin au retour qu'à l'aller, le détour valait le coup. Le retour à l'hotel se fait en déambulant dans les petites rues, après un coup de tramway, et nous ne nous éternisons pas : le lendemain, encore une dure journée nous attends.


Notre troisième jour à Istanbul commence fort : Sainte Sophie! Incontournable joyau, il fallait bien aller voir... Ce qui est surtout frappant, c'est la taille du truc : là, pas à dire, ils ont construit grand... Les échafaudages pour la restauration étaient un peu dommage, mais à la grande époque ça a dû être assez grandiose... Rien que les terrasses ont la surface d'une église normale chacune, et le chemin pour y aller devait être praticable à cheval, c'est vous dire. Question déco, les grandes caligraphies musulmanes ont remplacé les croix chrétiennes, le mix entre les deux styles est en fait assez marrant. Les mosaïques, qui sont très connues, sont encore bien conservées, pour celles qui n'ont pas été pillée en tout cas.




Les fenêtres de Sainte Sophie nous offrent en plus encore un différent point de vue sur la Mosquée Bleue, qui continue d'en imposer : c'est quand même de la belle architecture...
Il nous resterait encore beaucoup à voir dans ce quartier du vieil Istanbul, énormément même : le palais, absolument immense, les citernes-basiliques (oui, toujours comme dans James Bond, mais en vrai aussi je crois que ça en jette), plein d'autres mosquées, bref de quoi y passer des jours et des jours, mais on ne peut pas tout faire : nous décidons donc de changer notre fusil d'épaule. En effet il faut être vers 17h à la location de voiture pour le départ de notre road trip, comment tirer le meilleur d'Istanbul d'ici là?
La réponse à cette question, ça sera quand même souvent la même pendant ce voyage : prendre le large! Nous embarquons donc dans un autre ferry-bus, qui dessert quelques stations de part et d'autres du Bosphore, le vrai, le grand, celui qui sépare l'Europe de l'Asie.

C'est d'ailleurs assez marrant, parce qu'entre toutes les influences diverses qui se sont succédées à tout un tas d'époques diverses, les rives du Bosphore offrent un spectacle aussi hétéroclyte que chouette. Les palais XIXème, si chers à certaines, côtoyent les forts de défense de la ville, qui eux sont probablement beaucoup plus anciens, si on en juge par leur design plus... rustique. Et toujours, partout, des mosquées : comptez donc combien il y en a sur ce pan de colline, et vous verrez vous aussi pourquoi on appelle Istanbul la ville aux 1000 minarets... On ne les a certainement pas tous vus, par contre on sait déjà que le chiffre ne doit pas être exagéré!














Enfin le bateau nous pose à son arrêt le plus septentrional, et après une petite grimpette vers les ruines d'un vieux fort... La mer noire. Ça y est, on l'a vu!! Et on peut témoigner : il est pas large, le Bosphore, par endroit! Pas étonnant que Barbe Rouge ait galéré dans ce genre de coin, pas facile de passer discrètement... Surtout que depuis leurs forts divers et variés, les Turcs avaient plutôt la partie facile pour surveiller le trafic, il devait vraiment falloir choisir des nuits sans lune.
Enfin, on espère que les vigies turques étaient un peu plus sérieuses que nous, qui en avont surtout profité pour poser : le cadre est pas mal, on en profite un peu... La lumière du moment donnait un petit côté dramatique au cadre, mais à ce moment là j'en voyais surtout l'aspect photogénique.



Quelques instants plus tard, fin de l'aspect photogénique!! De retour sur le bateau, on s'est fait saucer par un grain qu'on avait tout de même fini par voir venir, avec heureusment juste le temps de se réfugier sous l'auvent du ferry... Il n'y a pas que la Bretagne, en Turquie aussi ils s'y connaissent, en grains! Et notre abri était quand même un peu le plan foireux : l'auvent en toile cirée, c'est bien mais ça protège pas complètement non plus, surtout quand on est tout à fait au bord... Et vous avez sûrement tous déjà testé : il y a des grandes poches d'eau qui se forment, et qui se vident ensuite petit à petit en éclaboussant tout le monde. Devant ce genre de situation, Aurélie, toujours proactive, lance une idée en or, et joignant le geste à la parole, monte sur un banc et donne un grand coup dans la bâche pour la vider. Pas con! Sauf pour ceux qui sont pas au bon endroit... J'aime autant vous dire que le couple de touristes anglais, qui pensaient que l'averse était finie et qui s'était un peu trop rapprochés du bord, n'ont pas trouvé l'idée si géniale que ça...
Pas plus que la famille turque un peu plus, loin, qui elle s'est retrouvée dans la trajectoire des cataractes déclenchées par Olivier, qui lui aussi trouvait l'idée plutôt bonne! A leur crédit, on n'a plus eu de problèmes d'eau jusqu'à la fin du voyage, et c'est vrai que les gouttelettes auraient fini par ruiné le Sudoku de Dorothée. Mais c'est quand même pas sûr qu'on se ne se soit fait que des copains, sur ce bateau... Ils sont ingrats, les gens, franchements, parfois!

Le soleil étant de retour, c'est sur cette image célèbre de la Turquie que nous quittons le bateau pour rejoindre Europecar, et de là, d'autres cieux! Je ne sais pas si je vous recommande tant que ça l'agence Europecar d'Istanbul, d'ailleurs... C'était un peu spécial, comme magouille. Mais je vous raconterai ça la prochaine fois, la suite au prochain numéro! Le road trip qui a suivi n'a pas eu tout à fait la même tête que ceux qu'on a pu faire aux US, mais vous verrez, on s'est bien marré aussi : autres cieux, autres styles!

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