samedi 16 mai 2009

Salsa

Bonjour tout le monde!


Une danse manquait parmi toutes celles au concours que je vous ai présentées dans le dernier article : la salsa! Et ça aurait été dommage de ne pas en avoir, c'est vraiment chouette à regarder. Je crois que j'aime la salsa au moins autant que je la danse mal, et ça n'est pas peu dire!

Laetita, qui elle se débrouille très bien et prend même des cours à Stanford, a eu vent via ce biais d'un spectacle monté par le groupe salsa du département de danses latinos de Stanford. (Je ne suis pas trop sûr, pour le nom du département, je crois même que je l'ai inventé de toutes pièces, mais en tout cas c'est ce qu'ils font.) Elle me propose d'y aller, je l'accompagne, nous voici dans l'auditorium au nom imprononçable en face de Tressider, au centre de Stanford donc. Dès le début, le ton est donné : tant par les lumières que par les costumes chamarés, nous sommes en Amérique du Sud! (oui, Quentin et Olivier, ne faites pas les malins, il n'y a pas que vous. Pareil pour toi, Gab. Ouais, ok, en fait c'est d'un commun, d'être en Amérique latine...)

Mais il n'y en a pas que pour les filles, les gars aussi se donnent leur petit style! Ici, sur la photo, le mec en blanc qui a la classe... L'éclairage était assez soigné pour les effets de ce genre-là! Dès le début, le ton du spectacle est donné, c'est très bonne ambiance et les danseurs sont excellents. En plus ils ont un fan club bien soutenu dans l'auditoire, c'est assez rigolo! Et les chorégraphies sont vraiment bien montées et rendent très bien. Sur la photo d'en dessous, arrivée des demoiselles attendues par ces messieurs qui se la pètent un peu : on est latino ou on ne l'est pas! Eux, c'est bon, on sait dans quel camp ils sont. Au premier plan, le gars on l'avait déjà vu aux cours de salsa, et on le savait déjà : sur scène, il est très très fort...




Mais ça n'est pas parce que les mecs se la jouent que les filles vont être en reste, elles aussi peuvent faire leur starlettes! En l'occurrence, sur la photo, la jolie prof du cours de danse! Mais oui, c'est bien sûr parce que je la connaissais du cours que je l'ai prise en photo... Tout de suite, vous croyez quoi! Mais alors, n'importe quoi, hein.




Et donc les deux ensemble, ils gèrent! Une bonne leçon de danse... Confirmation : la salsa, c'est vraiment trop la classe. Deuxième confirmation : avant d'en arriver là, il va falloir apprendre quelques trucs... En même temps, pour les filles, c'est trop facile : c'est le gars qui guide, elles il suffit qu'elles sourient! Mais ok, je reconnais, c'est déjà tout un art. Et au final, les deux ensemble, ça rend cool! (c'est bon, c'est bon, c'est pas vrai, c'est dur aussi pour les filles, j'exagère...)













Mais l'histoire ne s'arrête pas du tout là. C'est pas le tout de se la jouer belle gosse, de danser avec le beau gosse du coin, tout ça... Que se faire si le beau gosse d'à côté se pointe?? La crise... Comment choisir entre les deux... Ça ne va probablement pas être facile, et après avoir posé la question à un mystérieux correspondant, une voix off répond à la demoiselle en détresse : "tu n'arrives pas à choisir? Il va donc falloir les mettre à l'épreuve. First of all : get their attention."
Paf cliché. Regardez au fond : she's got men's attention...








Là dessus, la lumière s'éteint, puis se rallume pour laisser la place à un spectacle de danse du ventre, qui doit schématiser le passage "get men's attention". C'était pas mal, j'avais jamais vu de danse orientale comme ça, je crois, ça a pas l'air facile du tout! Et ça changeait bien d'ambiance, nous voici maintenant plongés dans les mystères de l'Orient. La lumière était plus tamisée que la musique n'était douce, (ceux qui ont vu la référence, bien joué), mais le résultat rendait pas mal du tout. Bon par contre pour les photos, avec la lumière tamisée en question, c'était un peu plus galère, désolé... On va dire que le flou est un effet artistique! Le mouvement, tout ça...







Ensuite, la lumière se rallume, pour laisser la place au spectacle des deux types en question se disputant les charmes de la belle. Là, ça a été une grande perf : je pense que danser la salsa à 3 sans s'emmêler, en faisant en plus des trucs de fada parce que chacun des deux garçons essaye d'épater l'autre et de se tirer avec la fille, ça doit pas être facile! Je vous rassure, malgré tout, la fille en question avait toujours l'air à l'aise! Le sourire, le sourire, tout est là, je vous le répète. Au final, je crois que c'est le type du début qui a gagné, mais en même temps, si il avait fallu, moi aussi j'aurais parié sur lui, il était vraiment très fort...

Ensuite, sans transition, les mariachis! Comme ça, sans prévenir, tout un orchestre mexicain en costume traditionnel (c'est comme folklorique, pour ceux qui ne parlent pas arabe) s'est pointé pour nous jouer la sérénade. Il y avait un peu de tout, chacun y est allé de son petit solo ou de sa petite chansonnette, le tout en se marrant, ils étaient très en forme! Et comme chacun sait, les mexicains sont de grands sensibles, tous prêts aux élans de leur cœur d'artichaut... Du coup, il y en a forcément un qui a craqué. Partie du show, impro? Je pense que je ne le saurai jamais, toujours est-il qu'après un solo inspiré de sa redoutable gratte et un discours aussi incompréhensible qu'enflammé, notre caballero est allé offrir la fleur qu'il avait à la boutonnière à la danseuse en rouge!
















Est-ce que ça a marché? ça non plus on ne le saura jamais, puisque sans transition le décor change du tout au tout, place au twist. Là, c'était assez curieux, mais les danseurs avaient l'air d'avoir tellement la patate que c'était vraiment rigolo! Le couple sur la photo à gauche, surtout, avait pas mal la touche. Le basketteur de 2m de haut, type grand duduche, était accompagné par une danseuse qui n'avait pas l'air de faire le poids, comme ça, de loin, mais en fait elle avait une pêche d'enfer et un style trop marrant. Au final je n'ai toujours pas très bien compris comme ce spectacle-là s'intégrait dans l'ensemble, mais ça n'est pas très grave, ça a continué de mettre tout le monde de bonne humeur!



Ensuite, retour aux danses hispanisantes : le flamenco maintenant. Là, pour le coup, ça allait, le scénario n'était pas très difficile à suivre. Et puis en plus, le flamenco, ça va quand même moins vite que la salsa, donc même moi je pouvais deviner tout seul ce qui se passait et je n'avais pas besoin qu'on m'explique. Au début, le grand hidalgo dégingandé danse avec la fille, de manière assez alanguie, ils s'y croient un peu. La fille, très à l'aise, un peu en terrain conquis, ne fait pas trop d'efforts. Mais attention à ne pas trop se relâcher... Et oui, parce que manque de pot, on n'est jamais tranquille, arrive la hot girl du coin. C'est toujours pareil, il faut toujours que quelqu'un vienne mettre son grain de sel. Et en l'occurrence, c'est l'hidalgo qui est tout d'un coup assez sensible au grain de sel... S'ensuit bien évidemment une homérique bataille de jupon, au sens propre pour une fois! Là, tout d'un coup, le rythme s'accélère, on sent que la fille du début stresse un peu...






















Mais trop tard, la belle inconnue a ravi le cœur du grand spanish : la première a beau essayer de le retenir, la pause finale, pendant que la lumière s'éteint lentement et que j'ai le temps de prendre une photo, lui laisse assez peu d'espoir... Le début était un peu mou, donc j'étais sceptique, mais en fait la musique s'est emballé et l'histoire donnait pas mal d'intérêt à la danse, au final j'ai bien aimé aussi! Bon après, on ne sait pas ce qu'il advient du pauvre type qui vient de se faire tourner en bourrique, le hang-over du lendemain un fois que la belle inconnue sera partie risque d'être un peu dur, mais ça, l'histoire ne le dit pas...

On quitte à nouveau l'Espagne d'il y a quelques siècles, retour à l'Amérique latine contemporaine : ces clubs trop déjantés, où tout le monde danse la salsa partout, ça ne va pas du tout, mais que fait la police! La police arrive donc, bien motivée pour fermer le club en question. Seulement voilà, dans le club, une demie douzaine de demoiselles dansent langoureusement sur le danse floor... Sous ces latitudes, on pourrait croire que les policiers sont un peu longs à la détente. Pas du tout, là ils ont switché assez vite sur le plan B : salsa pour tout le monde! Il sera toujours temps de fermer la boite de nuit ensuite, non?
Ok,je ne dis pas que le scénario était super original, mais ça faisait tellement marrer les faux flics de jouer les vrais durs que c'était vraiment rigolo... En plus, les danseuses se marraient en voyant les types essayer d'avoir l'air crédible en flics, c'était vraiment bonne ambiance.


A nouveau sans aucune transition, les danseuses africaines de Stanford! Alors celles-là, elles sont increvables, elles sont partout. Franchement, ça doit bien être la quatrième fois que je les vois faire leur truc. Déjà, à chaque fois qu'on va au Cantor Art Centor, le musée de Stanford (surtout connu pour son énorme collection de statues de Rodin), elles sont là à danser frénétiquement. Et là, sorties de nul part et au prix d'un petit saut de continent entre les danses, les revoilà! Là pour le coup, c'est quand même un type de danse un peu spécial, j'avoue que j'ai un peu plus de mal. Des goûts et des couleurs, on va dire qu'il en faut pour tout le monde!

Pour finir néanmoins, retour à la salsa sur la musique de la panthère rose. Oui, au niveau des costumes, ça va, tout le monde sur scène est dans le thème...
Un très bon spectacle, donc, merci beaucoup Laetitia de m'y avoir emmené! Il y en a un autre dans quelques semaines, dans le même genre, il est possible que j'aille y faire un tour! Et si jamais certains passent dans le coin... Je ne sais pas encore quand c'est, mais renseignez-vous, et allez-y, ça vaut le coup!


2 commentaires:

Laetitia a dit…

waouh la belle Pocahontas:))

Louis-Marie Jacquelin a dit…

Ah, j'avoue... ;-)