dimanche 20 avril 2008

Le travail c'est pas facile...


Heureusement, on ne fait pas que ça! D'abord je sais pas si vous vous imaginez, mais si c'était le cas, on finirait forcément par avoir des coups de soleil, c'est pas bon du tout pour la peau. Comme il faut absolument éviter ça, on met de la crème et on attend la nuit pour un petit barbecue en faisant autre chose, safety first.

Mais avec l'été qui arrive, la nuit met un certain temps à arriver, les jours rallongent! Alors il faut bien s'occuper, d'où l'idée d'un beach volley (ceux qui pensent que c'est contradictoire avec le fait de ne pas pouvoir travailler parce que le soleil brûle la peau n'ont rien compris). En plus c'est l'occasion de rencontrer pas mal de gens de la résidence qu'on n'avait jamais vu, mais dont les fenêtres donnent sur le terrain. On peut classer ces gens là en deux catégories, d'ailleurs: les premiers sont les travailleurs. Ils sortent de chez eux pour aller bosser dans leur labo. Ils jettent un oeil sur le terrain en passant, s'approchent de leur vélo, le détachent lentement... Se retournent à nouveau et comptent les joueurs : il reste de la place. Bon. Petit coup d'oeil au vélo, petit coup d'oeil à la montre, gros coup d'oeil résigné au ciel bleu et au soleil qui brille... Et là c'est trop tard, le cercle de la flemme vient de se refermer sur eux, inéluctablement. Quelques secondes pour rattacher le vélo, et deux minutes plus tard ils ressortent de chez eux en short-tee shirt et en courant pour venir combler un vide sur le terrain. ça c'est les travailleurs comme on les aime.
Je ne décrirais pas en détail la deuxième catégorie, bien trop connue de tous : ceux qui, ne faisant rien sur leur ordi depuis le début de l'aprèm, voient soudain par leur fenêtre une occasion de justifier leur flemme en allant faire du social avec ces élèves étrangers qui veulent forcément se faire des nouveaux amis... Chez eux le débat intérieur est beaucoup plus bref, et leur niveau en volley nous a laissé entendre que c'était pas la première fois qu'ils participaient à un volley surprise dans ce genre là.

Je reconnais bien sûr avoir exagéré les traits de tous ces personnages, toute ressemblance avec des caractéristiques que vous pourriez vous même avoir n'est que pure coïncidance. Ou pas, d'ailleurs, on verra vendredi prochain si cette étude sociologique se confirme, vu qu'on remet ça! Avis à tous nos amis sociologues, amateurs ou professionnels, d'ailleurs : il y a 12 places sur un terrain de volley, et autant qu'on veut à côté des packs de bières qui entourent le barbecue. Si par hasard vous êtes dans le coin...

A vendredi!

2 commentaires:

Paul Cormier a dit…

bon bah le travail en effet c'etait pas facile!
mais c'est... FINI!
donc voila, une pensee pour vous les gros californiens et surtout pour toi Louismama aqui il reste 1 an

Anonyme a dit…

bah le travail c est la sante apparement..du moins en californie
Bon volley les gros